• NBA – Comme en 2019 et 2020, LeBron James
    et Giannis Antetokounmpo pourront
    composer leurs propres équipes pour le prochain
    All-Star Game, prévu à Salt Lake City le 19 février.


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  • NBA — Il y a trois ans, jour pour jour, le « Black Mamba » perdait la vie, en compagnie de sa fille et de sept autres personnes, dans un tragique accident d’hélicoptère. Idole de toute une génération, son ombre continue, aujourd’hui encore, de planer sur toute la NBA.

    Tout fan de NBA, de basket et de sport en général se souvient de ce qu’il faisait le dimanche 26 janvier 2020, peu après 20h30. C’est précisément à cette date et à cet horaire que l’on apprenait sur les réseaux sociaux, le décès brutal de Kobe Bryant dans un accident d’hélicoptère, en compagnie de sa fille Gianna et de sept autres personnes (John Altobelli, Keri Altobelli, Alyssa Altobelli, Sarah Chester, Payton Chester, Christina Mauser, Ara Zobayan).

    Trois ans plus tard, si le « Black Mamba » est parti mordre sous d’autres cieux, il reste toujours solidement ancré dans les mémoires de ses proches, de ses fans, de ses anciens coéquipiers et de tous ceux qui ont eu l’occasion de le côtoyer ou de l’admirer pendant sa carrière.

    À commencer, bien sûr, par l’endroit où Kobe Bryant a passé plus de la moitié de sa vie : Los Angeles. Là-bas, la situation s’est améliorée depuis la retraite du quintuple champion NBA en 2016. L’arrivée de LeBron James en 2018 n’y est évidemment pas étrangère, lui qui s’était d’ailleurs promis d’honorer son « frère de cœur » en ramenant un titre aux Lakers. Promesse finalement tenue en 2020, avec le 17e trophée Larry O’Brien de la franchise californienne…

    Omniprésent chez les Lakers

    Sombre et terrible, cet accident d’hélicoptère avait toutefois offert une motivation supplémentaire aux « Purple & Gold ». Une sorte de supplément d’âme dont ils s’étaient nourris tout au long de la saison 2019/20, avant de décrocher le titre face au Heat dans la « bulle » d’Orlando.

    « Kobe et Gianna ont guidé l’équipe toute l’année », déclarait en ce sens Rob Pelinka, actuel vice-président des Angelenos et ancien agent de Kobe Bryant, juste après le sacre d’octobre 2020. « La voix de Kobe a été dans ma tête en permanence. Chaque jour, chaque minute. […] Avoir eu un ami qui a changé ma vie, et qui m’a aidé à comprendre ce qu’était la grandeur et le sacrifice, il n’y a pas de plus grand cadeau. Je sais qu’il est fier de moi. »

    Un sentiment de fierté partagé par Anthony Davis, qui avait pu côtoyer la regrettée légende des Lakers lors des Jeux olympiques de Londres, en 2012, et qui fait aujourd’hui partie de ceux arborant des chaussures de la célèbre gamme Kobe aux pieds.

    « On savait qu’on se battait jusqu’au bout avec un but qui ne nous concernait pas seulement nous. C’était pour la famille Bryant. […] Avant la tragédie, il venait aux matchs et il nous disait que c’était notre année, qu’il fallait y aller et saisir cette chance. Il avait confiance en notre équipe. Il avait même beaucoup confiance en cette franchise pour gagner le titre. Je suis certain qu’il nous regarde de là-haut et qu’il est très fier. »

    Alors qu’il vient de fêter ses 38 ans et qu’il affiche encore une forme étincelante, LeBron James ne pourra quant à lui sans doute jamais faire le deuil de ce tragique événement, difficilement cicatrisable. Même 1 096 jours après…

    « Le proverbe veut que le temps fasse son œuvre. Aussi dévastateur et tragique que cet événement ait été, et qu’il l’est toujours pour nous tous qui sommes impliqués, seul le temps [fera son œuvre]. Et cela prend du temps. Chacun a son propre processus de deuil. Mais j’essaie de ne pas me remettre ça en tête parce que c’est trop sombre. »

    Modèle de plus d’une génération

    Mais ce dont peut être fier Kobe Bryant, c’est de cette trace laissée auprès de toute une génération de basketteurs, qu’ils aient été draftés dans les années 2000 ou dans les années 2010. De LeBron James à Jayson Tatum, en passant par Dwyane Wade, Kevin Durant, Paul George, DeMar DeRozan ou Jamal Murray : tous s’accordent pour dire que le MVP 2008 les a aidés à devenir les joueurs qu’ils sont devenus avec le temps.

    « C’est un joueur que j’observais lorsque j’étais au collège puis au lycée », avouait LeBron James en janvier 2020, à la veille du décès de son ami. « Je l’ai utilisé comme modèle, notamment lorsque je l’ai vu débarquer directement du lycée à la NBA. Qu’un gamin de 17 ans arrive en NBA pour avoir un impact sur une franchise, ça m’a aidé. Il m’a aidé sans le savoir en étant capable de le faire. »

    « Kobe était mon idole », racontait Kevin Durant en 2015. « J’ai beaucoup étudié son jeu et je voulais être comme lui. Kobe était notre Michael Jordan. J’ai suivi la fin de carrière de Jordan avec les Wizards et je réalise que Kobe est ce joueur pour notre génération. »

    « Il était mon Michael Jordan », lançait de son côté Paul George. « Il était celui à qui chaque enfant souhaitait ressembler. J’ai commencé à jouer au basket grâce à Kobe. J’ai appréhendé le jeu en fonction de comment il jouait des deux côtés du parquet. Je lui ai piqué tellement de choses et il m’a laissé une telle impression, quand j’étais enfant, juste avec sa façon de jouer. Mis à part le talent que m’a donné Dieu, je lui attribue tout le reste [de mon jeu]. »

    « Je n’avais pas de Michael Jordan quand je suis arrivé et, ma référence, c’était Kobe », reconnaissait Dwyane Wade en 2016. « Il m’a en quelque sorte poussé à devenir le meilleur joueur possible, notamment au début de ma carrière. Il compte beaucoup pour le jeu, mais aussi pour les joueurs, individuellement. J’ai tellement de respect pour lui. Sa présence m’a poussé à vouloir devenir le meilleur joueur possible pour nager dans les mêmes eaux que lui et les autres arrières avant lui. »

    « Kobe était ma source d’inspiration », livrait à son tour DeMar DeRozan, l’un de ceux dont le style offensif ressemble le plus à celui de Kobe Bryant. « En grandissant, j’ai commencé à comprendre et saisir les rudiments du basket grâce à Kobe et au fait d’être fan des Lakers. […] Je me souviens avoir supplié mon père d’acheter les journaux pour que je puisse savoir ce qu’il déclarait après les matchs. Ça m’a donné une sorte de connexion avec l’un de mes joueurs préférés et ça m’a poussé à me dépasser davantage quand je faisais du sport, et notamment du basket. »

    « Mon joueur préféré, c’était Kobe », clamait en 2018 Jayson Tatum, parmi ceux ayant eu la chance de travailler individuellement avec le double MVP des Finals. « Quand j’avais 4 ou 5 ans et que ma mère me demandait qui je voulais être plus tard, je disais que je voulais être Kobe Bryant. Ma mère me demandait alors si je voulais jouer en NBA et je lui disais : ‘Non, je veux être Kobe’. C’était juste mon joueur préféré. J’avais ses posters, ses maillots… C’était mon joueur. Si je joue au basket, il en est la raison. Mes premiers souvenirs de basket sont de lui. »

    « Quand Kobe est arrivé en NBA, il est devenu le joueur préféré de mon père, donc j’ai commencé à l’admirer [et admirer] sa mentalité. Cette volonté qu’il avait de gagner, de ne jamais abandonner, ce niveau de confiance en lui et en ses capacités dont il disposait… Tout », racontait quant à lui Jamal Murray.

    La « Mamba Mentality » perdure et s’exporte

    Cette mentalité évoquée justement par le meneur des Nuggets est l’une des marques de fabrique de Kobe Bryant. Connue sous le nom de « Mamba Mentality », elle dépasse le simple cadre du basket, puisqu’elle est reprise par tout un tas de sportifs à travers le monde, qui s’en inspirent pour donner le meilleur d’eux-mêmes.

    « Je ne réalisais pas qu’il avait eu un tel impact sur la vie de tant de gens en dehors du basket », avouait à ce propos Anthony Davis. « Du football au football américain, en passant par les joueurs à l’étranger ou même ceux qui ne font pas de sport, il est toujours question de la ‘Mamba mentality’. »

    Parmi ces sportifs à l’étranger, il y a notamment Naomi Osaka, une tenniswoman victorieuse de quatre tournois du Grand Chelem et ancienne numéro une mondiale. Car la Japonaise a pu échanger à quelques reprises avec le « Black Mamba », comme l’avait appris Jeannie Buss, femme d’influence de l’univers NBA.

    « Je ne m’étais pas rendue compte qu’il avait donné tellement de son temps et de ses connaissances à d’autres personnes », rapportait la propriétaire des Lakers. « Naomi Osaka, qui a remporté l’US Open de tennis, a évoqué les conversations qu’elle avait eues avec Kobe. Il était comme ça. Les leçons qu’il nous a enseignées et ce qu’il représentait ne vont pas disparaître avec le temps. Il fera toujours partie de cette franchise. Je connais la relation que j’avais avec Kobe et à quel point il a été généreux avec moi grâce à son soutien et ses conseils. Il était comme ça. »

    En NBA, Kyrie Irving est certainement celui qui fait le plus référence à cette « Mamba Mentality », faisant partie des petits protégés de Kobe Bryant depuis plusieurs années. Ensemble, ils entretenaient une relation particulière, qu’ils n’ont cessé de nouer avec le temps.

    « On a eu de grandes discussions pendant des années et c’était super », se remémorait le champion 2016 en janvier 2020. « J’avais ce type de relation élève/mentor avec lui et j’étais capable de lui demander n’importe quoi, même si j’étais nerveux ou craintif. C’était tellement facile d’aborder tout type de question avec lui. Certains essayaient de copier ce qu’il faisait. D’autres lui envoyaient des messages du type ‘Comment tu fais pour gérer une période de maladresse ?’. Il répondait des trucs du genre ‘Le meilleur shoot, c’est le suivant. Trouve une solution, et tu les emmerdes tous’. Des choses simples mais il vous aidait à trouver la solution au fond de vous-même. Toujours. »

    Un héritage visible à bien des niveaux

    Comme évoqué précédemment avec Anthony Davis, l’héritage du quatrième meilleur marqueur de l’histoire NBA peut se mesurer aujourd’hui à travers sa gamme de chaussures, sobrement intitulée Kobe. Si « AD » en est l’une des égéries les plus célèbres, il n’est pas seul.

    Devin Booker, également considéré comme l’un des dignes héritiers de Kobe Bryant, porte lui aussi des baskets affublées du logo de son idole. Des baskets constamment ornées d’une phrase symbolique pour lui, depuis le printemps 2016.

    Mais ces chaussures étaient de plus en plus difficiles à trouver, même pour des joueurs NBA, puisque Vanessa Bryant, la veuve de Kobe, avait rompu le partenariat avec Nike, avant de revenir sur sa décision courant 2022.

    « Kobe est avec moi tous les jours », confiait en tout cas l’arrière des Suns en 2021. « Vous pouvez le voir sur mes chaussures avec ce ‘Be Legendary’. C’est une piqûre de rappel. Et, même sans ça, je pense à lui deux à trois fois par jour. Si ce n’est davantage… »

    Khris Middleton trouve lui aussi un moyen d’honorer la mémoire de son illustre prédécesseur, dès qu’il enfile ses chaussures.

    « On pense à Kobe dès qu’on enfile les chaussures », avouait ainsi l’arrière des Bucks. « On pense à lui, à ce qu’il a fait pour ce sport, à quel point sa vie s’est arrêtée rapidement. On se souvient que, pendant une free agency, il portait plusieurs modèles uniques, notamment des Jordan. C’était cool de le voir avec des Jordan personnalisées et, maintenant, des joueurs portent des Kobe personnalisées. C’est comme une transmission à la nouvelle génération. Cela montre qu’il était le Michael Jordan de notre époque. »

    Si les chaussures (neuves) de Kobe Bryant sont devenues introuvables, les maillots et les cartes à son effigie font flamber les prix. Ainsi, un maillot du « Black Mamba » s’est arraché au tarif dingue de 3,7 millions de dollars, en 2021. C’est juste le record pour un maillot de basket, et seules des tenues de la légende du baseball, Babe Ruth, ont fait mieux dans l’histoire du sport…

    Porté et signé par la légende des Lakers himself, ce maillot date de la saison 1996/97. Lors de cette même vente, une carte de Kobe rookie a trouvé preneur pour 430 000 dollars, tandis qu’une autre, de la saison 1994/95, a atteint les 615 000 dollars !

    Prochainement, ces chiffres pourraient encore exploser, car il se murmure qu’un maillot de Kobe Bryant, datant de la saison 2007/08, pourrait se vendre entre 5 et 7 millions de dollars !

    Des fans et des proches inconsolables, pour qui il était prêt à tout

    D’autres moyens peuvent bien sûr être trouvés pour faire perdurer éternellement l’héritage du « Black Mamba ». En attendant que sa statue ne trône devant l’ancien Staples Center, devenu Crypto.com Arena, Kobe Bryant est entré au Hall of Fame. C’était en mai 2021 et Vanessa avait livré un très beau discours, dont on avait retenu ce passage sur Kobe et son public.

    « Les gens ne le savent pas, mais l’une des raisons pour lesquelles mon mari a joué malgré les blessures et la douleur, c’est parce qu’il disait qu’il se souvenait d’avoir été un enfant, assis dans les gradins avec son père pour regarder son joueur préféré », confiait-elle alors, en regardant Michael Jordan, présent à côté. « Il se rappelait du trajet en voiture, des conversations et de l’excitation d’avoir la chance d’avoir une place dans la salle. Kobe ne voulait pas décevoir ses fans, surtout ceux de la section 300 qui avaient économisé pour le voir jouer, les enfants qui avaient la même excitation que lui. »

    « Je me souviens lui avoir demandé pourquoi il ne pouvait pas se reposer pour un match quand il avait mal. Il m’a répondu : ‘Et les fans qui ont économisé pour me voir jouer une seule fois ?’. Il n’a jamais oublié ses fans. S’il le pouvait, il jouerait chaque minute de chaque match. Il vous aimait tous tellement. »

    Quelques mois plus tard, c’est Jayson Tatum qui rendait hommage à Kobe en portant son numéro 10 aux Jeux olympiques de Tokyo en 2021 ou en portant un brassard lors du Game 7 de sa finale de conférence 2022. On pense aussi à Pau Gasol qui a décidé d’appeler sa fille Elisabet Gianna en l’honneur de sa « nièce » disparue et de son « frère », qu’il n’oubliera évidemment jamais.

    Comme un peu tous ceux qui suivent la NBA, finalement. Et ce triste anniversaire est l’occasion idéale de se souvenir de cette iconique légende qu’était, est et restera le « Black Mamba ».

    KOBE BRYANTPourcentageRebonds 
    SaisonEquipeMJMinTirs3ptsLFOffDefTotPdFteIntBpCtPts
    1996-97 LAL 71 16 41.7 37.5 81.9 0.7 1.2 1.9 1.3 1.4 0.7 1.6 0.3 7.6
    1997-98 LAL 79 26 42.8 34.1 79.4 1.0 2.1 3.1 2.5 2.3 0.9 2.0 0.5 15.4
    1998-99 LAL 50 38 46.5 26.7 83.9 1.1 4.2 5.3 3.8 3.1 1.4 3.1 1.0 19.9
    1999-00 LAL 66 38 46.8 31.9 82.1 1.6 4.7 6.3 4.9 3.3 1.6 2.8 0.9 22.5
    2000-01 LAL 68 41 46.4 30.5 85.3 1.5 4.3 5.9 5.0 3.3 1.7 3.2 0.6 28.5
    2001-02 LAL 80 38 46.9 25.0 82.9 1.4 4.1 5.5 5.5 2.9 1.5 2.8 0.4 25.2
    2002-03 LAL 82 42 45.1 38.3 84.3 1.3 5.6 6.9 5.9 2.7 2.2 3.5 0.8 30.0
    2003-04 LAL 65 38 43.8 32.7 85.2 1.6 3.9 5.5 5.1 2.7 1.7 2.6 0.4 24.0
    2004-05 LAL 66 41 43.3 33.9 81.6 1.4 4.5 5.9 6.0 2.6 1.3 4.1 0.8 27.6
    2005-06 LAL 80 41 45.0 34.7 85.0 0.9 4.4 5.3 4.5 2.9 1.8 3.1 0.4 35.4
    2006-07 LAL 77 41 46.3 34.4 86.8 1.0 4.7 5.7 5.4 2.7 1.4 3.3 0.5 31.6
    2007-08★ LAL 82 39 45.9 36.1 84.0 1.2 5.2 6.3 5.4 2.8 1.8 3.1 0.5 28.3
    2008-09 LAL 82 36 46.7 35.1 85.6 1.1 4.1 5.2 4.9 2.3 1.5 2.6 0.5 26.8
    2009-10 LAL 73 39 45.6 32.9 81.1 1.1 4.3 5.4 5.0 2.6 1.6 3.2 0.3 27.0
    2010-11 LAL 82 34 45.1 32.3 82.8 1.0 4.1 5.1 4.7 2.1 1.2 3.0 0.2 25.3
    2011-12 LAL 58 39 43.0 30.3 84.5 1.1 4.3 5.4 4.6 1.8 1.2 3.5 0.3 27.9
    2012-13 LAL 78 39 46.3 32.4 83.9 0.9 4.7 5.6 6.0 2.2 1.4 3.7 0.3 27.4
    2013-14 LAL 6 30 42.5 18.8 85.7 0.3 4.0 4.3 6.3 1.5 1.2 5.7 0.2 13.8
    2014-15 LAL 35 35 37.3 29.3 81.3 0.7 4.9 5.7 5.6 1.9 1.3 3.7 0.2 22.3
    2015-16 LAL 66 28 35.8 28.5 82.6 0.6 3.1 3.7 2.8 1.7 0.9 2.0 0.2 17.6
    Total   1346 36 44.7 32.9 83.7 1.1 4.1 5.2 4.7 2.5 1.4 3.0 0.5 25.0

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  • NBA — Pas vraiment de suspense à l’Ouest et à l’Est, puisque LeBron James (Lakers) et Donovan Mitchell (Cavaliers) sont élus « Players of the week ».

    Avec son match à 71 points face à Chicago, Donovan Mitchell avait déjà mis la main sur le trophée de « Joueur de la semaine » à l’Est. Il boucle ainsi la période avec 37.7 points, 7.3 passes et 5.3 rebonds de moyenne, à 53% de réussite au tir et avec trois victoires, la seule défaite de son club ayant eu lieu à Denver, où il n’a pas joué… 

    C’est la cinquième fois de sa carrière que l’ancien compère de Rudy Gobert à Utah est ainsi récompensé.

    DONOVAN MITCHELLPourcentageRebonds 
    SaisonEquipeMJMinTirs3ptsLFOffDefTotPdFteIntBpCtPts
    2017-18 UTH 79 33 43.7 34.0 80.5 0.7 3.1 3.8 3.7 2.7 1.5 2.7 0.3 20.5
    2018-19 UTH 77 34 43.2 36.2 80.6 0.8 3.3 4.1 4.2 2.7 1.4 2.8 0.4 23.8
    2019-20 UTH 69 34 44.9 36.6 86.3 0.8 3.6 4.4 4.3 2.5 1.0 2.7 0.2 24.0
    2020-21 UTH 53 33 43.8 38.6 84.5 0.9 3.5 4.4 5.2 2.2 1.0 2.8 0.3 26.4
    2021-22 UTH 67 34 44.8 35.5 85.3 0.8 3.4 4.2 5.3 2.5 1.5 3.0 0.2 25.9
    2022-23 CLE 36 37 48.8 40.5 87.4 0.9 3.0 3.9 4.8 2.7 1.4 3.1 0.4 28.8
    Total   381 34 44.5 36.6 83.8 0.8 3.3 4.1 4.5 2.6 1.3 2.8 0.3 24.3

     

    À l’Ouest, la NBA a opté pour l’éternel LeBron James. À 38 ans, le « King » a ainsi bouclé la semaine à 35.0 points, 8.7 rebonds et 7.7 passes de moyenne, à 55% de réussite au tir et avec également trois victoires.

    L’ailier des Lakers n’avait plus été récompensé depuis décembre 2021. Il porte en tout cas son total de trophées de « Player of The Week » à 66, loin devant Kobe Bryant (33), Kevin Durant (31), James Harden (26), Michael Jordan (25), Tim Duncan (23), Allen Iverson (23), Karl Malone (23), Kevin Garnett (20) et Shaquille O’Neal (20).

    Même si on rappellera que ces trophées, remis depuis 1979, récompensaient un seul joueur par semaine jusqu’en 2001, avant de désigner un joueur par conférence à partir de cette date.

    LEBRON JAMESPourcentageRebonds 
    SaisonEquipeMJMinTirs3ptsLFOffDefTotPdFteIntBpCtPts
    2003-04 CLE 79 40 41.7 29.0 75.4 1.3 4.2 5.5 5.9 1.9 1.7 3.5 0.7 20.9
    2004-05 CLE 80 42 47.2 35.1 75.0 1.4 6.0 7.4 7.2 1.8 2.2 3.3 0.7 27.2
    2005-06 CLE 79 43 48.0 33.5 73.8 1.0 6.1 7.0 6.6 2.3 1.6 3.3 0.8 31.4
    2006-07 CLE 78 41 47.6 31.9 69.8 1.1 5.7 6.7 6.0 2.2 1.6 3.2 0.7 27.3
    2007-08 CLE 75 40 48.4 31.5 71.2 1.8 6.1 7.9 7.2 2.2 1.8 3.4 1.1 30.0
    2008-09★ CLE 81 38 48.9 34.4 78.0 1.3 6.3 7.6 7.3 1.7 1.7 3.0 1.2 28.4
    2009-10★ CLE 76 39 50.3 33.3 76.7 0.9 6.4 7.3 8.6 1.6 1.6 3.4 1.0 29.7
    2010-11 MIA 79 39 51.1 33.0 75.9 1.0 6.5 7.5 7.0 2.1 1.6 3.6 0.6 26.7
    2011-12★ MIA 62 38 53.1 36.2 77.1 1.5 6.4 7.9 6.2 1.6 1.9 3.4 0.8 27.2
    2012-13★ MIA 76 38 56.5 40.6 75.3 1.3 6.8 8.0 7.3 1.5 1.7 3.0 0.9 26.8
    2013-14 MIA 77 38 56.7 37.9 75.0 1.1 5.9 6.9 6.3 1.6 1.6 3.5 0.3 27.1
    2014-15 CLE 69 36 48.8 35.4 71.0 0.7 5.3 6.0 7.4 2.0 1.6 3.9 0.7 25.3
    2015-16 CLE 76 36 52.0 30.9 73.1 1.5 6.0 7.4 6.8 1.9 1.4 3.3 0.6 25.3
    2016-17 CLE 74 38 54.8 36.3 67.4 1.3 7.3 8.6 8.7 1.8 1.2 4.1 0.6 26.4
    2017-18 CLE 82 37 54.2 36.7 73.1 1.2 7.5 8.7 9.1 1.7 1.4 4.2 0.9 27.5
    2018-19 LAL 55 35 51.0 33.9 66.5 1.0 7.4 8.5 8.3 1.7 1.3 3.6 0.6 27.4
    2019-20 LAL 67 35 49.3 34.8 69.3 1.0 6.9 7.8 10.2 1.8 1.2 3.9 0.5 25.3
    2020-21 LAL 45 33 51.3 36.5 69.8 0.6 7.0 7.7 7.8 1.6 1.1 3.7 0.6 25.0
    2021-22 LAL 56 37 52.4 35.9 75.6 1.1 7.1 8.2 6.2 2.2 1.3 3.5 1.1 30.3
    2022-23 LAL 31 36 51.0 29.5 75.6 1.2 7.0 8.2 6.7 1.7 1.0 3.3 0.6 29.1
    Total   1397 38 50.5 34.4 73.5 1.2 6.3 7.5 7.3 1.8 1.6 3.5 0.8 27.2
     
     

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  • NBA – LeBron James (37 points, 8 rebonds, 7 passes) et les Lakers ont enchaîné les paniers près du cercle pour battre les Kings (136-134) et décrocher un cinquième succès consécutif.

    Alors que les fans des Lakers craignaient que la blessure d’Anthony Davis empêche Los Angeles de poursuivre sa remontée au classement, LeBron James et sa troupe continuent toutefois d’engranger les victoires.

    À Sacramento, le « King » (37 points, 8 rebonds, 7 passes) et sa troupe l’ont ainsi emporté pour la cinquième fois de suite (136-134), revenant à hauteur des Wolves pour la 11e place de la conférence Ouest (19 victoires – 21 défaites) et à portée d’Utah (20 victoires – 22 défaites), qui occupe la 10e place, qualificative en « play-in ».

    – Défense ? Après trois quart-temps, les deux équipes étaient à égalité 109 partout. Sans intimidateur près du cercle, et sans réelle volonté d’arrêter les pénétrations adverses, les attaquants ont pu se mettre en valeur de chaque côté. Ça donne en tout cas 61% de réussite au tir pour Los Angeles (50/82) avec notamment 70 points inscrits dans la raquette des Kings, pour compenser les limites (9/21) de l’équipe à 3-points.

    – De’Aaron Fox « clutch » mais frustré. Le meneur des Kings a inscrit 17 de ses 34 points dans le quatrième quart-temps, enchaînant les paniers importants pour offrir à son club une chance de l’emporter. Malheureusement pour lui, Sacramento n’a jamais réussi à faire les « stops » nécessaires pour prendre le dessus sur LeBron James, et il s’est fait siffler une ultime faute sur Dennis Schröder qui a scellé le sort de la partie, alors qu’il ratait dans la foulée l’ultime tir à 3-points du match, du milieu du terrain. Il était furieux contre les arbitres au buzzer final…

    Le duo Westbrook/Schroder. Les deux meneurs ont été précieux dans leur registre respectif. Russell Westbrook s’éclate en sortie de banc, et il a apporté son punch (23 points, 15 passes, +15 au +/-) tandis que Dennis Schroder a été précieux (27 points à 4/5 de loin, +13 au +/-) et décisif pour sceller la victoire.

    LeBron James. Son tir à 3-points n’est toujours pas réglé ? Pas de souci face aux Kings, qui lui ont offert des couloirs de boulevard vers le cercle. De quoi permettre au vétéran de 38 ans de se régaler dans son registre favori.

    Thomas Bryant. Son opportunisme et son sens du placement en attaque ont fait mal à Domantas Sabonis et aux Kings, qui ont constamment été surpris de le voir recevoir le ballon sous le cercle…

    De’Aaron Fox. Le meneur des Kings a bien failli arracher cette rencontre avec ses 17 points dans le dernier quart-temps. Malheureusement pour lui, ce fut finalement insuffisant.

    Wenyen Gabriel. Des entrées compliquées pour l’intérieur suppléant, qui a inscrit 6 points en 13 minutes mais qui a surtout commis 6 fautes dans ce court laps de temps, conclu à -12 au +/- !

    La défense des Kings. Celle des Lakers n’était pas non plus flamboyante mais étant donné la faiblesse des Lakers derrière la ligne à 3-points, l’incapacité de Sacramento à protéger un minimum son cercle a coûté très cher. Encaisser 70 points dans la raquette, ce n’est pas possible quand on veut retrouver les playoffs.

    SACRAMENTO  / 134TirsRebonds 
    JoueursMinTirs3ptsLFODTPdFteIntBpCt+/-PtsEval
    D. Sabonis 36 10/17 0/2 5/7 2 10 12 7 6 0 4 1 +4 25 32
    H. Barnes 36 4/9 2/5 8/10 2 0 2 1 1 0 0 1 -6 18 15
    K. Murray 29 6/8 4/5 0/0 0 0 0 1 2 2 1 0 -5 16 16
    D. Fox 38 11/21 0/2 12/14 0 2 2 9 4 0 3 0 -2 34 30
    K. Huerter 40 7/15 3/9 0/0 2 4 6 3 4 2 1 1 +7 17 20
    T. Lyles 13 2/4 2/2 5/6 4 1 5 0 1 0 1 1 +6 11 13
    C. Moneke -- ///// ///// ///// -- -- -- -- -- -- -- -- -- -- 0
    K. Okpala 8 0/0 0/0 0/0 0 0 0 2 1 0 0 0 -4 0 2
    R. Holmes 11 2/3 0/0 0/0 3 2 5 0 3 0 1 0 -5 4 7
    M. Dellavedova 0 0/0 0/0 0/0 0 0 0 0 0 0 0 0 -2 0 0
    D. Mitchell 18 3/5 3/4 0/0 0 1 1 0 3 0 2 0 -4 9 6
    T. Davis 10 0/4 0/3 0/0 0 1 1 2 1 1 1 0 +1 0 -1
        45/86 14/32 30/37 13 21 34 25 26 5 14 4   134 140
     
    LA LAKERS  / 136TirsRebonds 
    JoueursMinTirs3ptsLFODTPdFteIntBpCt+/-PtsEval
    L. James 38 14/28 1/6 8/9 1 7 8 7 2 1 4 0 +15 37 34
    J. Toscano-Anderson 18 2/2 0/0 0/0 1 0 1 0 4 1 1 1 -22 4 6
    T. Bryant 34 12/14 0/0 5/7 4 10 14 0 4 1 2 1 +7 29 39
    P. Beverley 26 2/3 2/3 0/0 0 1 1 1 3 0 2 0 +1 6 5
    D. Schroder 38 8/11 4/5 7/7 1 3 4 2 1 0 2 0 +13 27 28
    W. Gabriel 13 3/5 0/1 0/0 2 1 3 1 6 0 1 0 -12 6 7
    S. Brown 2 0/0 0/0 0/0 0 0 0 0 1 0 0 0 -2 0 0
    R. Westbrook 34 7/14 2/5 7/10 1 4 5 15 3 0 4 1 +15 23 30
    K. Nunn 14 1/3 0/1 0/0 0 0 0 0 0 1 1 0 -5 2 0
    M. Christie 24 1/2 0/0 0/0 0 2 2 0 1 0 0 0 0 2 3
        50/82 9/21 27/33 10 28 38 26 25 4 17 3   136 152
     

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  • NBA – Immense performance du pivot camerounais, qui inscrit 56% des points de son équipe tout en assurant un volume défensif grandiose, pour assurer la victoire en « back-to-back » (105-98).

    En « back-to-back » après avoir gagné contre les Hawks la veille, les 76ers enchainaient, toujours à domicile, avec un match que personne n’imaginait être un véritable test durant l’intersaison, mais qui en est pourtant près d’un mois après le lancement de cette saison 2022/23 : le Jazz, leader surprenant de la conférence Ouest.

    Et effectivement, la troupe de Salt Lake City a offert une formidable résistance pendant 48 minutes, mais a finalement rendu les armes dans les derniers instants (105-98), face à l’exceptionnelle performance de Joel Embiid : 59 points (19/28), 11 rebonds, 8 passes et 7 contres ! Le pivot camerounais a porté son équipe de l’entre-deux jusqu’au buzzer final, et signe la meilleure performance individuelle de la saison, jusqu’à maintenant.

    Plus largement, sur le plan collectif, c’est en deux temps que les 76ers ont fait la différence : dans le troisième quart-temps, durant lequel ils ont haussé leur niveau défensif (21 points à 29% aux tirs pour le Jazz) après une première mi-temps mi-figue mi-raisin (14 points de retard dans le second quart-temps), puis dans le « money-time », avec encore une fois des bonnes séquences défensives, suivies de plusieurs paniers décisifs de leur héroïque pivot.

    – « Back-to-back » à 101 points pour Joel Embiid. En l’espace de 24 heures, Joel Embiid a inscrit 101 points, pour deux victoires précieuses pour les 76ers. Après ses 42 points contre les Hawks, il a ainsi compilé 59 points, son nouveau record en carrière, 11 rebonds, 8 passes et 7 contres face au Jazz. Auteur de 24 points en première mi-temps pour maintenir à flot des 76ers imprécis, il est ensuite allé chercher la victoire à lui seul dans le dernier quart-temps, en inscrivant… 26 points des 27 points des 76ers, soit plus que le Jazz (20) ! Cette seconde performance va assurément rester dans les annales, tant pour ceux qui l’ont vécu en direct, que pour les mordus de chiffres : il est effectivement devenu le premier joueur de l’histoire à compiler plus de 50 points, 10 rebonds, 5 passes et 5 contres. Immense.

    – Malgré la défaite, le Jazz souverain dans la bataille du rebond. La défaite relativise forcément ce point, mais il mérite tout de même d’être soulevé, car ce n’était pas gagné d’avance. En effet, malgré un secteur intérieur assez mince, surtout face à Joel Embiid, le Jazz a aisément remporté la bataille du rebond : 68 à 47. Comme toujours avec cette équipe depuis le début de la saison, l’effort a été collectif : cinq joueurs terminent avec cinq prises ou plus, avec notamment 10 unités chacun pour Jarred Vanderbilt et Lauri Markkanen.

    Tyrese Maxey. Sa performance parait presque anecdotique tant celle de Joel Embiid a été monumentale, mais Tyrese Maxey signe effectivement une très bonne partie, en soutien du Camerounais. Avec un +/- de +15, il compile 18 points malgré pas mal de déchets dans sa sélection de tirs (8/24), 3 rebonds, 3 passes et 4 interceptions. Sobre en comparaison de son coéquipier, mais efficace, surtout dans une victoire.

    La profondeur d’effectif du Jazz. Même si la défaite est cruelle tant l’effort collectif a été remarquable, ce match a été le symbole parfait de la saison du Jazz et de son succès jusqu’à maintenant : il n’y a pas de hiérarchie définie, notamment en attaque, tout le monde contribue à fond, tous les soirs. Ainsi, ce n’est pas vraiment une surprise de noter que le meilleur marqueur est un joueur du banc, Malik Beasley, avec 18 points. Le second meilleur marqueur aussi, d’ailleurs : Collin Sexton avec 15 points (à égalité avec Lauri Markkanen). Moins scoreur mais tout aussi précieux, Jarred Vanderbilt s’approche du double-double, avec 9 points et 10 rebonds, et une énergie débordante. Même les plus jeunes ont été de la plus grande aide : Walker Kessler avec 9 rebonds et 3 contres en 12 minutes, Talen Horton-Tucker avec 7 points et 5 passes en 15 minutes. Ce Jazz est un délice à voir jouer !

     Le « supporting cast » des 76ers. La victoire est évidemment le plus important à retenir et la performance de Joel Embiid est XXL, mais cela ne doit pas pour autant détourner l’attention d’un problème persistant à Philadelphie depuis le début de la saison : le manque de variété offensive hors Embiid – Maxey (et Harden quand il reviendra). Les deux premiers cités sont les deux seuls à avoir dépassé les 10 points marqués. Plus criant encore : le pivot des 76ers a tiré… 24 des 26 des lancers-francs de l’équipe, et a plus largement dû inscrire près de 60% des points pour gagner, à l’arrachée… Bref, les seconds couteaux des 76ers doivent impérativement faire mieux, car Joel Embiid ne marquera pas 59 points tous les soirs. On pense notamment, parmi les titulaires, à PJ Tucker (aucun tir tenté) et Matisse Thybulle (deux tirs tentés), ou encore parmi les remplaçants à George Niang et De’Anthony Melton, qui en cumulé ont tenté 10 tirs, pour 11 points.

    PHILADELPHIA  / 105TirsRebonds 
    JoueursMinTirs3ptsLFODTPdFteIntBpCt+/-PtsEval
    P.J. Tucker 30 0/0 0/0 0/0 0 1 1 1 2 1 1 0 +13 0 2
    T. Harris 32 4/12 0/3 0/0 1 5 6 2 4 0 2 0 +14 8 6
    J. Embiid 37 19/28 1/5 20/24 1 10 11 8 3 1 5 7 +25 59 68
    T. Maxey 37 8/24 2/8 0/0 0 3 3 3 4 4 1 1 +15 18 12
    M. Thybulle 27 1/2 0/1 0/0 1 5 6 2 2 5 0 1 +18 2 15
    G. Niang 19 2/5 1/4 0/0 1 1 2 0 0 1 0 1 -11 5 6
    D. House Jr. 17 0/1 0/1 1/2 0 1 1 1 1 0 0 0 -4 1 1
    P. Reed 5 0/2 0/0 0/0 1 0 1 0 1 0 0 1 -7 0 0
    M. Harrell 6 2/3 0/0 0/0 1 1 2 0 1 0 2 1 -7 4 4
    S. Milton 11 1/1 0/0 0/0 0 0 0 2 0 0 0 1 -6 2 5
    D. Melton 20 3/5 0/1 0/0 2 4 6 2 1 0 1 1 -15 6 12
        40/83 4/23 21/26 8 31 39 21 19 12 12 14   105 131
     
    UTAH  / 98TirsRebonds 
    JoueursMinTirs3ptsLFODTPdFteIntBpCt+/-PtsEval
    K. Olynyk 29 4/9 0/4 6/6 1 5 6 1 5 1 2 0 -16 14 15
    L. Markkanen 34 6/13 2/5 1/4 3 7 10 0 1 0 4 0 -15 15 11
    J. Vanderbilt 24 4/6 0/2 1/2 4 6 10 3 3 0 3 0 -17 9 16
    M. Conley 32 1/7 1/4 0/0 0 1 1 8 2 0 3 0 -13 3 3
    J. Clarkson 27 4/15 2/7 2/2 4 1 5 3 0 0 0 1 -9 12 10
    R. Gay 14 1/1 1/1 0/0 0 2 2 0 1 0 0 0 +12 3 5
    W. Kessler 12 1/5 0/0 0/2 5 4 9 0 1 0 2 3 +13 2 6
    C. Sexton 25 7/15 0/1 1/5 1 1 2 1 2 1 2 0 -3 15 5
    M. Beasley 29 6/13 4/10 2/2 0 4 4 2 2 1 1 0 +3 18 17
    T. Horton-Tucker 14 3/10 1/3 0/0 0 1 1 5 0 0 0 0 +10 7 6
        37/94 11/37 13/23 18 32 50 23 17 3 17 4   98 94

     

     


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