• Dwyane Wade

     

    Dans le sillage de ses Three Amigos, Miami a privé les Lakers d’un joli cadeau de Noël. Adroit, patient et spectaculaire, le Heat a répondu à chaque fronde de Nick Young (20 pts) et ses camarades pour remporter une sixième victoire consécutive (95-101). Pour les Lakers, le retour de Jordan Farmar résout une partie de l’équation mais n’écrit pas le théorème nécessaire à une équipe décimée.

     

    Les piques médiatiques de Mike D’Antoni ne calment pas les ardeurs des supporters californiens. Pour leur 40e joute de Noël au Staples Center, les fans des Lakers avaient sorti bonnets et accoutrements de circonstance, comme pour mieux rappeler à leurs chouchous qu’une victoire sur le Heat serait un magnifique cadeau. Nick Young et Jodie Meeks ont bien tenté de jouer au Père Noël après la pause, au nez et à la barbe (blanche). Mais le double champion ne se laisse pas scalper facilement, surtout quand D-Wade compile 23 pts, 7 rbds et 6 passes.

    Arrivé dans la Cité des anges sur cinq victoires consécutives, le Heat a toujours su faire tomber les Lakers de leur moindre petit nuage. Quand les remplaçants angelinos, Xavier Henry (14 pts) et Jordan Hill (9 pts, 10 rbds) en tête, donnent aux hôtes 10 pts d’avance, Flash et Ray Allen (4/5 à trois points) scorent les 13 premiers points floridiens. Les seconds couteaux lancés par le Spo ne justifient pas leurs minutes et les cadres reprennent les choses en main. Sur un énorme alley oop main gauche de LeBron James (12 pts en première mi-temps), le Heat envoie un message : le patron reprend les choses en main.

    Nick Young aura tout tenté

    Revenus à 34-34, le King et ses affidés maintiennent les Lakers à 19 pts dans le deuxième quart temps. Chris Bosh prend le relais de Jesus et Wade, enfile 10 pts de suite et Miami prend 10 pts d’avance. Les rôles sont inversés. L.A répond avec deux paniers consécutifs pour limiter la casse à 5 pts avant de laisser Young enfiler son costume préféré dans le troisième quart temps. Auteur de 12 pts, le Zorro de USC mène la fronde. Sur un de ses quatre paniers primés, les Lakers scorent les 7 derniers points de la période. Miami repart de presque zéro (74-76). Rebelote moins de sept minutes plus tard après un lay up de Young, qui offre à L.A sa quatrième et dernière égalité du dernier quart temps.

    Le trio Wade-Cole-James sortent leur lances de pompier pour reléguer leur victime à 8 longueurs. Young derrière l’arc et Meeks sur la ligne des lancers ramènent les éclopés californiens à -4 à 1’26’’ du terme. Un lay up renversé acrobatique de Flash et des lancers de LBJ enfoncent les derniers espoirs du Staples Center. Le Père Noël n’existe pas, il aurait dû le savoir.

    Avec 51% de réussite, Miami reste invaincu face à des pensionnaires de la conférence Ouest (7-0) et se paye même sa 19e victoire consécutive face aux rivaux de l’autre rive du Mississippi. Pour les Lakers, le retour de Jordan Farmar remet un vrai meneur au poste 1 mais n’empêche pas un troisième revers de rang.

    LA LAKERS  / 95TirsRebonds 
    JoueursMinTirs3ptsLFOffDefTotPdFteIntBpCtPtsEval
    W. Johnson 26:39 4/10 4/9 0/0 0 2 2 2 4 0 2 0 12 8
    S. Williams 15:58 1/4 1/4 0/0 0 5 5 0 2 0 0 0 3 5
    P. Gasol 28:40 6/12 0/0 1/2 3 10 13 3 1 1 1 1 13 23
    J. Meeks 37:33 6/12 4/10 1/2 1 3 4 3 3 2 3 0 17 16
    J. Farmar 32:30 1/7 0/4 1/2 1 4 5 2 1 0 4 0 3 -1
    X. Henry 25:57 5/8 0/1 4/7 2 3 5 2 3 2 4 0 14 13
    J. Hill 24:16 2/6 0/0 5/9 4 6 10 1 1 3 1 3 9 17
    N. Young 31:37 7/18 4/7 2/2 1 1 2 1 2 0 2 0 20 10
    R. Kelly 16:50 1/2 1/1 1/2 0 1 1 1 2 0 0 0 4 4
    Total 240 33/79 14/36 15/26 12 35 47 15 19 8 17 4 95 95
    MIAMI  / 101TirsRebonds 
    JoueursMinTirs3ptsLFOffDefTotPdFteIntBpCtPtsEval
    L. James 35:48 7/14 0/4 5/9 0 8 8 4 2 0 2 0 19 18
    S. Battier 16:52 1/5 1/5 0/0 0 2 2 1 2 0 0 0 3 2
    C. Bosh 31:07 9/18 0/2 5/6 4 7 11 2 3 1 0 0 23 27
    D. Wade 38:46 11/17 1/1 0/2 1 5 6 7 1 3 3 0 23 28
    M. Chalmers 30:58 3/7 1/3 0/0 1 5 6 7 1 2 2 0 7 16
    R. Allen 21:26 4/5 4/5 0/0 0 2 2 2 1 1 0 1 12 17
    R. Lewis 19:20 1/5 1/5 0/0 1 0 1 2 3 1 1 0 3 2
    C. Andersen 8:20 1/1 0/0 0/0 0 1 1 0 2 0 1 1 2 3
    N. Cole 28:50 3/6 1/2 0/0 0 4 4 3 2 1 2 0 7 10
    U. Haslem 8:33 1/2 0/0 0/0 0 2 2 1 3 0 1 0 2 3
    Total 240 41/80 9/27 10/17 7 36 43 29 20 9 12 2 101 126

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  • cheerleaders

     

    Profitez de cette soirée sans match pour bien boire, bien manger et, surtout, passer du temps auprès des gens que vous aimez. La NBA reprend ses droits dans la journée de demain avec de jolies rencontres.

     

    Merci de venir toujours plus nombreux, année après année. Merci à la communauté pour son enthousiasme quotidien et ses commentaires. Merci aux lecteurs pour leurs remarques et leurs exigences. En espérant continuer à partager notre passion de la balle orange encore longtemps avec vous.

    Pour fêter ça et remonter le moral des fans des Knicks, les 60 points de Bernard King le 25 décembre 1984.

     

     

     


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    Le nouveau Michael Jordan. Cela fait bientôt 15 ans qu’on qualifie ainsi des dizaines de joueurs, plus ou moins jeunes.

    Il y a eu Harold Miner, Felipez Lopez ou encore Vince Carter.

    Aujourd’hui, on nous parle de Damon Harge Jr. Il a 12 ans et mesure 1m60. 

    Elève de la Christian Faith Center Academy, il est aujourd’hui considéré comme le meilleur basketteur américain à son âge.

    « C’est sympa ce genre de distinction, explique Damon. Mais je n’y prête pas grande attention. Je veux juste jouer au basket. Je ne me préoccupe pas d’être le meilleur. je veux juste jouer au basket. »

    Attendu en NCAA en 2018, il tournait la saison passée à 35 points de moyenne alors qu’il était surclassé. Cet été, il a effectué un camp Adidas avec des joueurs plus âgés que lui, et le gamin a encore dominé tout son monde, battant au passage le record de points du stage (50).

    John Wall l’a pris sous son aile

    Son père raconte qu’il fait 6 500 shoots par semaine… et son mentor n’est autre que John Wall, le meneur des Wizards.

    « Personne ne peut défendre sur lui, s’enthousiasme Wall. Je sais déjà qu’il est une star et je souhaite qu’il continue à bosser aussi dur. »

    La famille Harge vient de déménager à Raleigh, en Caroline du Nord, berceau du basket universitaire aux Etats-Unis avec Wake Forest, North Carolina ou encore Duke.

    D’ailleurs, toutes ces fac’ de prestige ont déjà invité le petit Harge Jr à visiter leurs installations…


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