• NBA – Menés quasiment tout le match, les Lakers s’en sont remis à un immense LeBron James (39 points, 5 rebonds, 6 passes) pour faire craquer les Pacers après prolongation (124-116) !

    LeBron James de retour de suspension, c’est cette fois-ci Anthony Davis, toujours fiévreux, qui manquait à l’appel côté Lakers. Une absence qui a longtemps facilité la tâche des Pacers, en tête pendant plus de trois quarts-temps et demi, de 5-10 points à chaque fois.

    Sauf que les joueurs d’Indianapolis, menés par Malcolm Brogdon (28 points), n’ont jamais su tuer le match et ils ont ensuite très mal géré leur « money-time », contrairement à LeBron James (39 points, 5 rebonds, 6 passes).

     

    Intenable derrière la ligne à 3-points et très à l’aise en tant que pivot dans le « small ball » mis en place par son coach, le « King » a ainsi fait plier ses adversaires au bout de la prolongation (124-116). Pouvant également compter sur les bonnes prestations des solides Malik Monk et Wayne Ellington (31 points en cumulé).

    Pour la franchise de l’Indiana, d’abord sauvée en toute fin de dernier quart-temps par un shoot miraculeux de son rookie Chris Duarte, cette défaite fait mal, alors que les hommes de Rick Carlisle ont longtemps semblé proches de mettre K-O leurs visiteurs…

    Les cadeaux d’Indiana. À la veille de « Thanksgiving », les Pacers étaient d’humeur généreuse. Après avoir débuté le match tambour battant, grâce aux largesses défensives des Lakers, les hommes de Rick Carlisle n’ont jamais été en mesure d’enterrer les « Purple & Gold ». Se contentant de 5-10 points d’avance jusqu’au milieu du dernier quart-temps, et répondant aux différents « runs » californiens par des « runs » identiques. Sauf que, dans le « money-time », la fragilité des locaux, couplée à l’absence d’un réel leader d’attaque, s’est payée cash face aux exploits de LeBron James, désireux de soigner son retour à la compétition.

     LeBron James assure en pivot. C’est l’un des ajustements de Frank Vogel qui a fait basculer cette partie. Sans Anthony Davis, les Lakers ont utilisé leur quadruple MVP au poste 5, dans un « small ball ». Un choix payant, car c’est quand « LBJ » était entouré de Russell Westbrook et trois shooteurs que les « Purple & Gold » ont proposé leurs meilleures séquences de chaque côté du terrain. Provoquant de nombreuses fautes et pertes de balle, récoltant plusieurs lancers et obligeant la raquette adverse à sortir au large. Logiquement, ces bonnes minutes ont permis aux joueurs de Los Angeles de réussir les « runs » qui les ont ramenés au contact.

    Le « King » assassin. Au-delà de son repositionnement réussi au poste de pivot, « LBJ » a aussi brillé quand il a fallu faire gagner les Lakers. Dans le dernier acte, il a d’abord joué les maestros pour revenir au score, avec de superbes décalages pour ses coéquipiers, à 3-points. Avant de s’occuper du scoring aux lancers, dans la peinture et derrière l’arc (avec une « Big Balls Dance » en prime), sans tuer les Pacers pour autant. C’est donc en prolongation que le « King » a posé sa clim’, toujours à coups de paniers primés, plus éloignés les uns que les autres, et avec un « fadeaway ». Ça méritait bien sa fameuse célébration du « Silencer ».

    La paire Monk/Ellington. Dans l’ombre de LeBron James, ce ne sont pas Russell Westbrook ou Carmelo Anthony qui ont été les plus en vue, mais Malik Monk (17 points) et Wayne Ellington (14 points). D’un côté, le régulier Monk a comme souvent joué les étincelles en sortie de banc pour les Lakers, avec son culot et son énergie qui boostent toujours son équipe en attaque (et même en défense). De l’autre, Ellington a fait basculer le match à 3-points dans le dernier acte, qu’il a terminé à 3/4 derrière l’arc, pour ramener Los Angeles au contact. De vaillants soldats, donc, déterminants pour accompagner leur « King » cette nuit.

     Rick Carlisle. S’il fallait trouver un coupable côté Pacers, ce serait probablement leur coach. Déjà incapable de s’ajuster à ce que proposaient les Lakers toute la soirée, l’ancien entraîneur des Mavericks s’est en prime permis de saborder son équipe avec ses choix. On se demande ainsi pourquoi le rookie Chris Duarte a bénéficié de tous les shoots en prolongation, sans que Domantas Sabonis ne touche un ballon à l’intérieur, sans Anthony Davis. On s’interroge aussi sur la longue absence de Myles Turner dans le dernier acte, plus mobile qu’un Sabonis, à cinq fautes, et constamment ciblé par LeBron James sur les changements défensifs.

    Alors qu’il était déjà en train de nettoyer les Pacers sur le parquet, LeBron James s’est aussi permis de faire le ménage dans les tribunes de la Bankers Life Fieldhouse. En pleine prolongation, deux spectateurs d’une vingtaine d’années, sans doute trop provocateurs au goût de l’ailier, ont effectivement été contraints de quitter la salle.

    Difficile de savoir ce qu’il s’est vraiment passé, mais LeBron James n’a pas hésité à alerter les arbitres, puis la sécurité, juste après avoir inscrit un gros shoot à 3-points pour mettre Los Angeles à +3 (117-114).

    PACERS  / 116TirsRebonds 
    JoueursMinTirs3ptsLFODTPdFteIntBpCt+/-PtsEval
    D. Sabonis 35 5/9 0/0 4/4 5 7 12 6 5 1 1 0 -7 14 28
    J. Holiday 35 5/15 4/12 2/3 0 6 6 3 3 0 1 0 -5 16 13
    M. Turner 36 4/10 1/6 3/3 2 4 6 2 2 1 0 2 +1 12 17
    M. Brogdon 46 9/21 5/10 5/6 3 4 7 2 3 1 3 1 +4 28 23
    C. LeVert 27 5/13 0/3 0/0 0 3 3 3 4 0 1 1 +4 10 8
    T. Craig 21 2/6 0/1 3/4 2 6 8 0 1 0 1 0 -14 7 9
    T.J. McConnell 25 4/8 0/1 2/2 0 5 5 8 2 0 0 0 -3 10 19
    K. Martin 9 1/4 0/3 0/0 1 1 2 0 2 0 1 0 -13 2 0
    C. Duarte 30 7/18 3/10 0/2 1 2 3 1 3 0 3 1 -7 17 6
    Total   42/104 13/46 19/24 14 38 52 25 25 3 11 5   116  
     
    LAKERS  / 124TirsRebonds 
    JoueursMinTirs3ptsLFODTPdFteIntBpCt+/-PtsEval
    L. James 43 13/29 5/12 8/9 0 5 5 6 2 1 2 2 -3 39 34
    D. Jordan 21 2/5 0/0 0/0 1 10 11 0 3 0 1 0 -5 4 11
    R. Westbrook 40 5/15 1/3 9/11 1 6 7 5 3 0 4 1 +14 20 17
    A. Bradley 25 0/1 0/1 0/0 1 2 3 1 1 0 1 1 -10 0 3
    T. Horton-Tucker 29 3/10 0/2 2/2 0 4 4 2 3 2 0 0 -2 8 9
    C. Anthony 30 4/13 2/7 4/5 1 0 1 2 3 1 1 0 +14 14 7
    D. Howard 14 4/4 0/0 0/0 4 5 9 1 3 0 0 0 -3 8 18
    W. Ellington 30 5/7 4/6 0/0 1 3 4 2 0 0 0 0 +20 14 18
    M. Monk 34 6/11 3/6 2/2 0 8 8 1 3 1 2 0 +15 17 20
    Total   42/95 15/37 25/29 9 43 52 20 21 5 11 4   124

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  • NBA – Dans une rencontre marquée par quatre expulsions, le Jazz s’incline 111-100 à domicile face aux Pacers.

    C’était une soirée qui avait parfaitement commencé pour le Jazz avec Donovan Mitchell à la finition et à la création. L’arrière All-Star enchaîne les 3-points et trouve ses coéquipiers, et Utah prend le meilleur départ (20-14 après sept minutes). Mais les Pacers, en back-to-back, ont du répondant, et ce sont Torrey Craig et TJ McConnell qui changent tout en lançant un 14-2. C’est un match d’attaque avec beaucoup de contact et de vitesse, et Indiana prend la main (38-35).

    Il faut attendre le retour de Donovan Mitchell pour que le Jazz retrouve de l’allant. Rudy Gobert continue son festival de dunks, mais en face, il y a un très grand Malcolm Brogdon. Le meneur des Pacers domine les débats, et Indiana rejoint les vestiaires avec près de 10 points d’avance (60-51).

    Le festival Brogdon continue, et l’écart enfle. Quin Snyder ne parvient pas à le freiner, et quand Gobert sort le grand jeu pour ramener le Jazz à -5 (77-72), c’est encore et toujours Brogdon qui climatise la salle (85-75). Les Pacers ont le match bien en main, et grâce à Chris Duarte, ils reprennent même 11 points d’avance (100-89).

    C’est alors que survient l’incident du match. Après avoir été martyrisé toute la soirée par Gobert, avec même un dunk en plein visage, Turner bouscule Gobert. Le Français l’attrape et semble vouloir le plaquer au sol. Les choses s’enveniment, et les arbitres expulsent quatre joueurs, dont Gobert et Mitchell. Indiana en profite pour porter l’écart à +15, et finalement créer l’exploit de la soirée en s’imposant 111-100. C’est la première défaite à domicile du Jazz, mais surtout la 3e en quatre matches.

    Les quatre expulsions. Quelques jours après l’accrochage entre Nikola Jokic et Markieff Morris, c’est au tour de Myles Turner et Rudy Gobert de se frictionner. Ça s’accroche, ça finit à terre et ça se termine dans un combat de lutte. Le Français n’a pas mis de coup comme Jokic, mais sa réaction fait boule de neige, et Joe Ingles et Donovan Mitchell ont foncé dans le tas alors que la situation semblait réglée.

    Les rebonds offensifs des Pacers. Indiana a fait très mal sur les paniers dits de « seconde chance », avec notamment 18 points inscrits sur 12 rebonds offensifs rien qu’en première mi-temps. Après des drives de Malcolm Brogdon, ses tirs ratés sont retombés dans les mains de Domantas Sabonis ou de TJ McConnell. Idem pour les 3-points avec des rebonds longs sur lesquels Rudy Gobert a été lâché par ses coéquipiers.

     Malcolm Brogdon. C’est un « clinic » qu’a livré le meneur des Bucks, notamment dans l’art de jouer le « pick-and-roll ». Sa complicité avec Domantas Sabonis a fait très mal, et même s’il a été maladroit, il n’a jamais cessé d’agresser la défense du Jazz. C’est un vrai leader, et sa volonté de toujours relancer le jeu a gêné le Jazz, souvent sur les talons en défense.

    TJ McConnell. Son entrée en jeu a provoqué un déclic. Il se faufile partout, et plusieurs fois il a pris des rebonds à côté de Rudy Gobert. C’est un filou qui joue sur la ligne de fond, et Rick Carlisle a eu la bonne idée de le faire jouer avec Brogdon. Leur duo a permis d’assurer la victoire.

    Rudy Gobert. Même s’il n’avait pas à réagir de la sorte, le Français avait réalisé un grand match avant sa sortie. Il a dominé la paire Sabonis-Turner, multipliant les dunks par son sens du placement. C’est dommage que ses coéquipiers ne jouent pas plus avec lui, mais il n’a pas grand-chose à se reprocher dans cette défaite.

    Jordan Clarkson. À l’exception d’un bon passage d’Eric Paschall en début de 4e quart-temps, le banc du Jazz n’a pas eu de grosse influence sur le jeu. C’est d’ailleurs quand Quin Snyder a procédé aux premiers changements que les Pacers ont signé un 14-2 pour prendre les commandes du match. Meilleur sixième homme de la NBA, Jordan Clarkson s’est loupé avec son 3 sur 14 aux tirs. Il se complique trop la vie, et quand l’adresse à 3-points ne suit pas, ça donne un match raté. De manière générale, le Jazz s’est troué à 3-points : 9 sur 32.

     
    JAZZ  / 100TirsRebonds 
    JoueursMinTirs3ptsLFODTPdFteIntBpCt+/-PtsEval
    R. O'Neale 32 1/6 0/4 2/3 0 1 1 1 2 1 3 1 -13 4 -1
    B. Bogdanovic 31 3/9 1/2 1/3 0 2 2 0 0 0 2 0 -13 8 0
    R. Gobert 31 7/10 0/0 5/7 1 10 11 0 2 0 2 1 -7 19 24
    M. Conley 27 2/6 1/4 1/2 1 2 3 8 4 2 2 0 -2 6 12
    D. Mitchell 33 11/20 3/7 1/1 0 5 5 4 3 3 0 0 -15 26 29
    E. Paschall 12 4/4 1/1 0/0 1 0 1 1 1 0 0 1 -3 9 12
    E. Hughes 1 0/0 0/0 0/0 0 0 0 0 0 0 0 0 +2 0 0
    H. Whiteside 16 4/7 0/0 0/4 4 3 7 0 1 0 0 1 -6 8 9
    U. Azubuike 1 0/0 0/0 0/0 0 0 0 0 0 0 0 0 +2 0 0
    J. Clarkson 24 3/14 2/10 3/3 0 2 2 3 2 0 1 0 0 11 4
    J. Ingles 26 3/6 1/4 0/0 0 4 4 4 1 0 2 0 -6 7 10
    T. Forrest 3 0/0 0/0 0/0 0 0 0 0 0 0 0 0 +2 0 0
    M. Oni 1 0/0 0/0 0/0 0 1 1 1 0 0 0 0 +2 0 2
    J. Butler 1 1/1 0/0 0/0 0 0 0 0 0 0 0 0 +2 2 2
    Total   39/83 9/32 13/23 7 30 37 22 16 6 12 4   100  
     
    PACERS  / 111TirsRebonds 
    JoueursMinTirs3ptsLFODTPdFteIntBpCt+/-PtsEval
    D. Sabonis 31 2/10 0/1 2/4 3 4 7 5 6 1 2 1 +10 6 8
    J. Holiday 29 2/7 2/7 0/0 0 4 4 0 3 1 0 0 -2 6 6
    M. Turner 30 5/7 3/4 0/0 2 7 9 1 1 1 2 3 +11 13 23
    M. Brogdon 37 10/23 2/7 8/9 3 6 9 4 2 1 1 0 +5 30 29
    C. Duarte 31 5/14 1/4 0/2 0 5 5 0 2 0 1 0 +11 11 4
    T. Craig 15 2/4 0/1 0/0 1 2 3 1 0 0 2 0 -3 4 4
    G. Bitadze 6 1/1 0/0 0/0 0 2 2 0 4 2 1 0 +1 2 5
    T.J. McConnell 30 10/14 1/1 0/0 5 3 8 5 2 1 1 0 +8 21 30
    J. Lamb 10 1/3 0/2 2/2 0 2 2 1 0 0 0 1 0 4 6
    K. Martin 20 5/13 2/4 2/2 1 3 4 2 3 0 0 0 +14 14 12
    Total   43/96 11/31 14/19 15 38 53 19 23 7 10 5   111

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  • Le pivot de légende Kareem Abdul-Jabbar trône seul au sommet du classement avec 19 sélections.

    Kareem Abdul-Jabbar a marqué l’histoire de son sport. On ne compte plus les records établis par l’ancienne star des Bucks puis des Lakers qui ont tenu à travers les décennies.
     

    Parmi eux, il y a le nombre de sélections à un All-Star Game, Abdul-Jabbar ayant été le seul joueur de l’histoire à connaître 19 sélections aux matches des étoiles (pour 18 participations, il n’a pas joué en 1973), entre 1970 et 1977 puis entre 1979 et 1989 !

    Sur le podium, le regretté Kobe Bryant arrive en deuxième position avec 18 sélections. Le troisième est un joueur toujours en activité, et sans doute le seul à l’heure actuelle encore capable d’aller titiller le record du maître du bras-roulé : LeBron James.

    A 36 ans passés, l’ailier des Lakers en est désormais à 17 sélections. Parviendra-t-il à détrôner l’un de ses plus glorieux aînés ? Réponse d’ici 2024.


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  • Vainqueur 92-87 des Raptors dans la septième manche, Boston retrouvera Miami en finale de conférence. Jayson Tatum a été immense avec ses 29 points, 12 rebonds et 7 passes.

    Un Game 7 de playoffs est un match particulier. Les coachs et les joueurs de Boston et Toronto le savent. Il est donc normal de voir dans ce début de rencontre beaucoup d’approximations en attaque. Les passes et les déplacements sont contestés, les tirs sont courts et les défenses prennent le pas sur les attaques (7-6). Mais petit à petit, les Celtics montent en température. Émoussés physiquement, les Raptors peinent à scorer mais surtout ils commencent à être dépassés offensivement par le rythme mis par leurs adversaires.

    Par deux fois, Marcus Smart profite de la circulation du ballon pour scorer à 3-points. Toutes les décisions prises par Boston sont bonnes, Jayson Tatum à la création puis à la finition assume son statut et Boston prend les commandes de ce match après avoir infligé un 13-0 aux Raptors (19-7). 

     

    Bougés par leur coach, les Canadiens montrent un meilleur visage dans cette fin de premier acte. Comme lors du Game 6, Norman Powell fait la différence par son dynamisme et Serge Ibaka par son adresse. Derrière la ligne à 3-points, Ibaka trouve la mire et relance son équipe. Toronto a retrouvé le sourire dans ce Game 7. Après 12 minutes, c’est même Toronto qui mène (27-26).

    Un 11-0 qui fait très mal

    Le champion en titre veut garder sa couronne. Du coup, Kyle Lowry et ses coéquipiers ont élevé leur niveau de jeu en défense et cela fait des étincelles. Serge Ibaka continue de jouer comme si sa vie en dépendait. Il prend des rebonds, il tire de loin et il défend fort les prises de position. Son passage et parfait, et quand il y a faute sur son bras, il met les trois lancers (40-33). Brad Stevens ne peut pas dire la même chose de ses remplaçants. Toronto joue bien et les doutes s’installent dans les têtes.

    Heureusement, Boston peut compter sur des joueurs de talent, et la rentrée des titulaires change le visage du match. Il est difficile pour les Raptors de limiter l’apport du trio Tatum-Walker-Brown qui signe un 11-0 (44-40). Et comme Marcus Smart se met au diapason, les Celtics ne lâchent pas cette avance, et à la pause, il y a toujours ces quatre points d’écart (50-46).

    La mi-temps n’a pas rien changé. Tatum et Brown continuent leur récital offensif. Les deux hommes profitent des soucis collectifs de leurs adversaires pour alimenter la marque (55-46). Plus efficaces sur transition, les Verts attaquent sans cesse l’adversaire et cherchent le cercle (60-53). Comme lors du premier acte, c’est Serge Ibaka qui mène la rébellion afin d’aider son club à rester dans les clous. La présence de l’ancien du Thunder a réussi à calmer tout le monde. Boston continue d’agresser à la sortie de l’écran.

    C’est du bain béni pour Kemba Walker qui profite des espaces pour scorer ou trouver un coéquipier ouvert. C’est dur pour les Canadiens mais ils ne lâchent rien. Comme à chaque match. VanVleet de très loin puis Powell trouvent la mire à 3-pts en fin de quart-temps. Il reste 12 minutes dans ce Game 7 et Boston n’a qu’un point d’avance (72-71).

    Le contre de Marcus Smart

    Mais les jambes sont lourdes chez les Raptors. Alors que Boston, grâce à Tatum et Brown, attaque parfaitement ce dernier acte, les Raptors mettent moins d’impact défensif. C’est hyper compliqué pour Siakam qui en plus de souffrir offensivement, n’a pas de solutions face à un Tatum qui l’agresse constamment. L’ailier des Celtics est vraiment très fort en isolation (79-71). Les Celtics tremblent tout de même lorsque Jaylen Brown reste au sol après une glissade. On craint pour sa cheville ou son genou, mais il se relève et finit le match.

    En face, à l’image de sa série, et même des playoffs, Pascal Siakam n’est pas au niveau ce soir et son équipe est de plus en plus proche de l’élimination après un nouvel exploit individuel de Jayson Tatum (87-78). Mais Kyle Lowry refuse de perdre son titre comme ça, et il croit au miracle. La fin de match est, à la l’image du match, ultra tendue, et Toronto grignote son retard sur deux lancers de Kyle Lowry (89-87). Quel champion !

    Après avoir déjà provoqué deux passages en force dans le quart-temps, Marcus Smart réussit le contre du match sur Norman Powell. Il restait une minute à jouer, et c’était un lay up pour égaliser à 89-89 ! Les Celtics peuvent souffler. D’autant que Kyle Lowry sort pour six fautes sur l’action suivante. Pascal Siakam ne sort pas de son cauchemar, et c’est finalement le rookie Grant Williams qui réussit le geste décisif : un contre sur un 3-points compliqué de Fred VanVleet. Les Celtics peuvent gâcher quelques lancers, ils tiennent leur finale de conférence. Ce sera face à Miami à partir de mardi !

    RAPTORS  / 87TirsRebonds 
    JoueursMinTirs3ptsLFOffDefTotPdFteIntBpCtPtsEval
    P. Siakam 42 5/12 0/1 3/4 2 9 11 3 4 0 5 1 13 15
    O. Anunoby 35 1/3 0/2 2/2 2 5 7 1 2 0 1 0 4 9
    M. Gasol 19 2/7 0/2 2/2 0 5 5 3 2 1 1 2 6 11
    K. Lowry 41 5/15 1/6 5/6 1 5 6 4 6 0 3 0 16 12
    F. VanVleet 45 8/20 4/9 0/0 0 3 3 6 2 0 3 2 20 16
    S. Ibaka 20 5/9 1/4 3/3 1 7 8 0 3 0 3 0 14 15
    N. Powell 33 4/8 1/3 2/2 1 2 3 0 4 0 2 1 11 9
    M. Thomas 5 1/1 1/1 0/0 0 1 1 0 0 0 0 0 3 4
    Total   31/75 8/28 17/19 7 37 44 17 23 1 18 6 87  
    CELTICS  / 92TirsRebonds 
    JoueursMinTirs3ptsLFOffDefTotPdFteIntBpCtPtsEval
    J. Tatum 44 9/23 4/8 7/10 0 12 12 7 2 1 3 1 29 30
    D. Theis 23 2/8 0/1 1/2 1 4 5 0 6 1 1 2 5 5
    K. Walker 44 5/16 1/7 3/5 0 6 6 4 1 2 1 1 14 13
    M. Smart 43 6/15 2/10 2/3 1 1 2 6 1 3 1 1 16 17
    J. Brown 43 10/17 1/7 0/1 2 6 8 2 0 4 2 0 21 25
    S. Ojeleye 9 1/3 1/3 0/0 1 2 3 0 1 0 0 0 3 4
    G. Williams 7 0/0 0/0 0/2 2 0 2 0 1 1 1 0 0 0
    R. Williams III 18 2/2 0/0 0/0 3 3 6 0 2 0 1 0 4 9
    B. Wanamaker 9 0/2 0/2 0/0 0 0 0 0 2 0 0 0 0 -2
    Total   35/86 9/38 13/23 10 34 44 19 16 12 10 5 92

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  • Il ne manque plus que le résultat du « play in » à l’Ouest pour avoir le tableau complet des playoffs 2020.

    Il reste deux soirées avant la fin de la saison régulière mais il n’y a que celle de ce soir qui a de l’intérêt puisque toutes les équipes qui jouent demain connaissent déjà leur adversaire du premier tour : sept affiches sur huit son fixées après les matchs de la nuit dernière.

     

    Seuls les Lakers doivent patienter pour connaître le leur, qui devra d’abord remporter le fameux « play in ». Sont encore en lice, Portland, Memphis, Phoenix et San Antonio.

     

    On aura des affiches explosives pour ce premier tour, avec à l’Ouest un duel entre Houston et OKC, qui se sont échangés Russell Wetsbrook et Chris Paul l’été dernier, et à l’Est un nouveau chapitre pour la rivalité historique Boston-Philadelphie et pour la naissante entre le Heat de Jimmy Butler et les Pacers de T.J. Warren.

    On saura apprécier également les affrontements entre duos à l’Ouest, avec Leonard/George contre Doncic/Porzingis et Murray/Jokic contre Mitchell/Gobert.

    CONFÉRENCE OUEST

    LOS ANGELES CLIPPERS vs DALLAS MAVERICKS

    DENVER NUGGETS vs UTAH JAZZ

    OKLAHOMA CITY THUNDER vs HOUSTON ROCKETS

     

    CONFÉRENCE EST

    MILWAUKEE BUCKS vs ORLANDO MAGIC

    TORONTO RAPTORS vs BROOKLYN NETS

    BOSTON CELTICS vs PHILADELPHIE SIXERS

    MIAMI HEAT vs INDIANA PACERS


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