• Un Trae de caractère

    Le meneur des Hawks, qui a bossé avec Steve Nash cet été, s’est fixé de gros objectifs collectifs et personnels pour sa deuxième saison dans la ligue.

    « Il est trop petit ». « C’est un bide potentiel ». Trae Young en a entendu, des remarques de ce genre, que ce soit à son arrivée à l’université ou dans la grande ligue. Un démarrage NBA marqué par ce transfert contre Luka Doncic qui a fait naître une nouvelle vague de doutes en direction des Hawks.

     

    « On expliquait comment (les Hawks) avaient pris la pire décision et comment ce pourrait être le pire transfert de l’histoire NBA »se souvient l’intéressé, interrogé par Yahoo! Sports. 

    Tout ce scepticisme autour de sa personne, Trae Young s’en est servi comme motivation : « Il y a des petites choses qui me collent à la peau. Je suis là pour prouver que les gens ont tort. J’ai des captures d’écran de tweets négatifs. Ce sont de petites choses comme ça que j’ai en tête et qui me motivent en permanence. Ils verront ».

    « Ils » en ont déjà eu un bel aperçu la saison passée. Sa première année à 19 points et 8 passes de moyenne lui a permis de terminer à la 2e place des votes pour le titre de rookie de l’année, derrière l’intouchable Luka Doncic. Pas vraiment surpris de se retrouver déjà dans le Top 5 des meilleurs passeurs de la ligue, Trae Young ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.

    Pour obtenir sa sélection All-Star, qu’il vise dès cette saison, il a bossé sur son jeu et son physique tout l’été.

    Des réponses qu’il attendait de Steve Nash

    Avec à la clé, 5 kilos de muscle supplémentaires qui ne feront pas de mal à sa chétive carrure. « Je ne veux pas me contenter de 82 matches », justifie-t-il. « Je savais que je devais me focaliser sur ce gain de muscle pour être en mesure de jouer une nouvelle saison de 82 matches. Je veux pouvoir jouer à un haut niveau pendant longtemps ».

    Sur le jeu, Trae Young a pu, pour la première fois, faire équipe avec son idole, Steve Nash, du côté de Los Angeles. Deux hommes qui ont un paquet de points communs tant sur le plan physique (dimension athlétique limitée) que dans les qualités de tir et de passe.

    « Je ne l’ai pas lâché ! », en sourit le jeune Hawk. « Je l’ai beaucoup interrogé. Je le devais. J’avais hâte de savoir ce qu’il voyait en sortant des picks-and-roll, comment il mettait en place son intérieur, sans oublier sa capacité à finir près du cercle dans le trafic ou encore sa routine à l’échauffement. J’avais simplement besoin de réponses ».

    Trae Young n’a maintenant plus qu’à reprendre sa route pour répondre à ceux qui s’interrogent encore sur lui.


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