• Iverson, Olajuwon, Malone… Ces légendes qui auraient mérité une meilleure sortie

    Pat Ewing et Hakeem Olajuwon

     

    A respectivement 36 et 37 ans, Paul Pierce et Kevin Garnett ont accepté de quitter Boston pour Brooklyn pour tenter de gagner une nouvelle et dernière bague, et enrichir un palmarès déjà exceptionnel.

    Sauf que l’expérience Brooklyn tourne au bide, et ternit pour l’instant leur fin de carrière. Mais que les deux Celtics se rassurent, ce n’est pas donner à tout le monde de quitter la scène sur une bonne note. La preuve avec ces cinq légendes que l’on croyait liées à un seul maillot, et qui ont plus ou moins raté leur sortie en changeant d’équipe sur le tard. 

    Pat Ewing

    Après 15 ans passés sous le maillot des Knicks et des négociations infructueuses avec ses dirigeants, Pat Ewing est échangé à Seattle à l’été 2000. Il a 38 ans, et là-bas, il va tourner péniblement à 9.6 pts et 7.4 rbds de moyenne, et n’ira même pas en playoffs. Free agent à la fin de cette première saison aux Sonics, il opte pour Orlando où il deviendra un joueur anonyme, tournant à 6 pts et 4 rbds par match. Eliminé au premier tour des playoffs, il prendra sa retraite cet été là. Sans jamais gagner un titre.

    Hakeem Olajuwon

    Comme Ewing avec les Knicks, on pensait « The Dream » lié à la vie à la mort avec les Rockets. Mais comme Ewing un an plus tôt, les négociations avec les Rockets échouent, et début août 2001, le club l’envoie à Toronto contre… des tours de draft. Au Canada, Olajuwon ne sera que l’ombre de lui-même, tiraillé par des problèmes de dos, et il prendra sa retraite après une seule saison aux Raptors à 7 pts et 6 rbds/m. Il lui restait deux ans de contrat. Cette expérience fut si fugace que beaucoup ne la connaissent même pas.

    Michael Jordan

    Eh oui… même si l’expérience Wizards fut loin d’être ridicule, Michael Jordan méritait une autre sortie, et surtout pas sous un autre maillot que celui des Bulls. Pourtant, en 1998, avec ce bras tendu vers le ciel, « Son Altesse » avait réussi la plus belle des sorties. Un « game winner », en finale NBA. Que demander de plus à 35 ans lorsqu’on est le meilleur basketteur de tous les temps ? Mais voilà, Jordan était aussi un joueur au sens figuré du terme. En permanence, il ressentait ce besoin de défier la nouvelle génération, mais aussi le temps. En 2001, deux semaines après la tragédie du 11-septembre, et après trois ans loin des terrains, il se lance donc un nouveau défi : amener les Wizards en playoffs. Une franchise dont il est président. Sur le plan individuel, rien à redire. Ce que fera Jordan à 40 ans est exceptionnel. Mais il échouera dans sa quête, et en sera quitte pour l’une des plus belles tournées d’adieux du sport mondial.

     

    Karl Malone

    Encore un joueur qu’on imaginait faire toute sa carrière sous un seul et même maillot. Mais contrairement à un John Stockton ou un Reggie Miller, le « Mailman » est prêt à tout pour gagner une bague. L’été 2003, il décide de rejoindre les Lakers où l’attendent Kobe Bryant et Shaquille O’Neal mais aussi Gary Payton. Le défi est grand pour ce « Big Four » : récupérer le titre perdu face aux Spurs. Le début de saison est parfait avec 18 victoires en 21 matches. Puis, Malone se blesse au genou, et va manquer une quarantaine de matches. Il revient pour les playoffs, et brille face aux Rockets au premier tour. Il étouffe Tim Duncan en demi-finales de conférence, et permet aux Lakers d’effacer l’affront de 2003. Mais son genou lâche encore. Face aux Pistons, en finale, il dispute les quatre premiers matches blessé, puis déclare forfait pour le Game 5. On ne le reverra plus sur un terrain…

    Allen Iverson

    C’est l’exemple le plus récent. Demi-dieu aux Sixers, « The Answer » ne supporte plus de jouer dans une équipe de bas de tableau, et en décembre 2006, il se murmure qu’il aurait demandé à être transféré. Même s’il n’a jamais confirmé cette rumeur, Iverson quitte Philly quelques jours avant Noël, direction Denver. Là-bas, il va former pendant deux saisons un incroyable duo de scoreurs avec le jeune Carmelo Anthony. Mais la mayonnaise ne prend pas (il n’y a qu’un seul ballon sur le terrain…) et moins de deux ans plus tard, Iverson est envoyé à Detroit en échange de Chauncey Billups. C’est le début de la fin. Son attitude pollue le vestiaire, et le coach (Mike Curry) décide d’en faire un remplaçant. Iverson refuse. Début avril, la direction l’écarte du club. Free agent, Iverson est cassé de partout, mais il est persuadé d’avoir toujours le niveau de 2001. Quasi ruiné, il s’accroche à sa gloire passée, et tente un comeback à Memphis. L’expérience dure trois matches ! Finalement, ce sont les Sixers qui lui tendent les bras, histoire de boucler la boucle. Il revient en héros au sein d’une équipe à l’agonie. Sa popularité est intacte, et il est même sélectionné au All-Star game ! Blessé, il manque mi-février le rendez-vous des Etoiles. Il dispute ensuite trois matches, puis disparaît… Début mars, le club annonce qu’il ne rejouera pas, pour rester auprès de sa fille malade. En fait, il ne refoulera plus jamais un parquet NBA, passant quelques temps en Turquie, puis en Chine dans des matches exhibition. Il attendra cet automne pour tirer officiellement sa révérence.

     


  • Commentaires

    1
    Mardi 31 Décembre 2013 à 17:25

    Leurs fin n'est pas digne de leur personne.

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