• King James repart à la conquête du titre plus motivé que jamais.

    LeBron James n’avait plus connu un été aussi long depuis 13 ans. Au lendemain d’un premier exercice frustrant en Californie, la star des Lakers est apparue bien affûtée au « media day » de la franchise de Los Angeles. Mais ne croyez pas qu’il a passé toute ses vacances à évacuer toute sa colère sur un banc de muscu. À 34 ans, le King en a profité pour se ressourcer et revenir plus motivé que jamais. 

    « C’était un super été de mon point de vue. J’ai eu l’opportunité de passer du temps avec ma famille, mes amis, tourner dans un film, « Space Jam », qui m’enthousiasme vraiment et sera super » confie-t-il. « J’ai aussi eu l’occasion de beaucoup travailler sur mon jeu, prendre soin de mon corps, le reposer et le remettre en forme. Donc c’était un été un peu long, ce à quoi je ne suis pas trop habitué, mais j’ai profité de ces moments. »

    Point de déprime non plus lors des playoffs pendant lesquels le King a tant été habitué à briller, mais qu’il a cette fois regardé depuis son canapé. Au contraire, il s’est gavé d’infos dont il pourra se servir cette saison.

     

    « À vous entendre, on dirait que c’est vraiment triste de ne rien faire d’autre que de regarder du basket. Je pense que vous avez vu certains de mes posts sur Instagram où l’on me voyait regarder des matchs de playoffs. D’ailleurs, je précise que je n’en ai pas manqué un seul durant toute la postseason. Pas un seul. J’ai regardé chaque match, même quand j’étais en vacances. Bien sûr, en tant que compétiteur, on veut tous être sur le terrain. Mais on n’a pas réussi à se qualifier. Il faut le prendre aussi simplement que ça. Pour moi, ça a été l’occasion de me reconcentrer, de remettre mon corps en forme et me préparer durant l’été sur ce que je veux faire pour être un meilleur joueur et un meilleur leader ».

    L’été des Lakers a été marqué par l’arrivée d’un autre All-Star, Anthony Davis. Même si LeBron James ne se souvient plus exactement de ce qu’il faisait au moment où il a appris la nouvelle, la perspective de recevoir un tel renfort ne pouvait que le réjouir.

    « Ce qu’on sait tous, c’est à quel point Anthony Davis est fort »

    « Tout ce que je peux dire, c’est que j’étais en pleine extase, très enthousiaste. Je sais que c’est un joueur de gros calibre, pas seulement d’un point de vue basket, mais aussi du leadership et de ce qu’il peut apporter à n’importe quelle franchise. Rob (Pelinka) et les autres membres de la direction ont fait le nécessaire pour accueillir un tel talent et une telle personne. J’ai vraiment hâte, vous avez probablement dû le voir avec le temps qu’on a passé ensemble cet été ».

    Comme il l’avait fait pour Kyrie Irving lors de son retour à Cleveland, LeBron James a confirmé qu’il avait demandé au staff des Lakers de faire en sorte de maximiser le talent d’Anthony Davis, quitte à le gaver de ballons.

     

    « On ne sait pas encore exactement ce qu’on va faire offensivement, défensivement… On a un tout nouveau coaching staff, pas mal de nouveaux joueurs qui vont devoir se faire à un nouveau système. Mais ce qu’on sait tous, c’est à quel point Anthony Davis est fort. Si on ne joue pas pour lui quand il est sur le terrain, alors ça n’a pas de sens de l’avoir avec nous (rires). Parce qu’il est tellement fort. C’est un joueur qui a été très efficace dans sa carrière, qui provoque des prises à deux. Et quand tu peux attirer deux défenseurs sur un seul gars, tu as un avantage numérique avec quatre gars à défendre pour trois joueurs. Ça ouvre des opportunités pour les autres joueurs sur le terrain, y compris moi ».

    Pour les objectifs, de la place des Lakers dans la nouvelle hiérarchie de la NBA et de la rivalité avec les Clippers, le Kid d’Akron dit préférer les actes à la parole, comme lui a enseigné sa mère. À l’instant T, le but des Lakers est tout simplement d’embrasser chaque étape du « Process » qui les mènera au succès. Ça commence dès aujourd’hui, à la première seconde de la première minute du premier exercice du training camp.

    « Tout commence demain, au premier jour d’entraînement, sur la manière de s’améliorer. Ça va être un « process » pour nous. On sait tous ce que doit être notre but, mais on ne peut pas prendre de raccourci pour l’atteindre. Il faudra venir chaque jour avec la volonté d’apprendre de notre staff, d’apprendre à se connaître les uns les autres parce qu’on a une nouvelle équipe avec peu de joueurs de la saison passée. Il faudra bâtir cette cohésion, cette camaraderie, cette solidarité. À quelle vitesse peut-on devenir une équipe sans court-circuiter le processus, ce sera toute la clé ».

    « Trust The Process » comme on dit à Philadelphie…

    LEBRON JAMESPourcentageRebonds 
    SaisonEquipeMJMinTirs3ptsLFOffDefTotPdFteIntBpCtPts
    2003-04 CLE 79 40 41.7 29.0 75.4 1.3 4.2 5.5 5.9 1.9 1.7 3.5 0.7 20.9
    2004-05 CLE 80 42 47.2 35.1 75.0 1.4 6.0 7.4 7.2 1.8 2.2 3.3 0.7 27.2
    2005-06 CLE 79 43 48.0 33.5 73.8 1.0 6.1 7.0 6.6 2.3 1.6 3.3 0.8 31.4
    2006-07 CLE 78 41 47.6 31.9 69.8 1.1 5.7 6.7 6.0 2.2 1.6 3.2 0.7 27.3
    2007-08 CLE 75 40 48.4 31.5 71.2 1.8 6.1 7.9 7.2 2.2 1.8 3.4 1.1 30.0
    2008-09 CLE 81 38 48.9 34.4 78.0 1.3 6.3 7.6 7.3 1.7 1.7 3.0 1.2 28.4
    2009-10 CLE 76 39 50.3 33.3 76.7 0.9 6.4 7.3 8.6 1.6 1.6 3.4 1.0 29.7
    2010-11 MIA 79 39 51.1 33.0 75.9 1.0 6.5 7.5 7.0 2.1 1.6 3.6 0.6 26.7
    2011-12 MIA 62 38 53.1 36.2 77.1 1.5 6.4 7.9 6.2 1.6 1.9 3.4 0.8 27.2
    2012-13 MIA 76 38 56.5 40.6 75.2 1.3 6.8 8.0 7.3 1.5 1.7 3.0 0.9 26.8
    2013-14 MIA 77 38 56.7 37.9 75.0 1.1 5.9 6.9 6.3 1.6 1.6 3.5 0.3 27.1
    2014-15 CLE 69 36 48.8 35.4 71.0 0.7 5.3 6.0 7.4 2.0 1.6 3.9 0.7 25.3
    2015-16 CLE 76 36 52.0 30.9 73.1 1.5 6.0 7.4 6.8 1.9 1.4 3.3 0.6 25.3
    2016-17 CLE 74 38 54.8 36.3 67.4 1.3 7.3 8.6 8.7 1.8 1.2 4.1 0.6 26.4
    2017-18 CLE 82 37 54.2 36.7 73.1 1.2 7.5 8.7 9.1 1.7 1.4 4.2 0.9 27.5
    2018-19 LAL 55 35 51.0 33.9 66.5 1.0 7.4 8.5 8.3 1.7 1.3 3.6 0.6 27.4
    Total   1198 39 50.4 34.3 73.6 1.2 6.2 7.4 7.2 1.8 1.6 3.5 0.8 27.2

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  • Toujours invaincus suite à cette victoire défensive (69-53) face à la Grèce, les Etats-Unis de Kemba Walker ne sont pourtant pas encore officiellement qualifiés pour les quarts de finale.

    Gregg Popovich répète depuis le début de la préparation que les clés du succès de son équipe lors de cette Coupe du monde 2019 seront la défense et le rebond. Face à la Grèce, ses joueurs ont bien écouté ses consignes, pour une victoire finale logique (69-53), Giannis Antetokounmpo (15 points, 13 rebonds) étant plutôt bien contenu. 

    Le « Greek Freak », parfois passif depuis le début de la compétition, démarrait pourtant très fort, la Grèce le cherchant près du cercle pour 7 des 9 premiers points de son équipe. Ça sent le combat de tranchées et Jaylen Brown fait un bien fou aux Américains en sortie de banc. Son impact physique se ressent des deux côtés du terrain, alors que Marcus Smart apporte lui aussi énormément, par son agressivité et ses aides défensives.

    Giannis Antetokounmpo ciblé, un mur s’élevant systématiquement face à lui, c’est Kostas Sloukas qui doit créer du jeu, mais le « combo guard » de Fenerbahçe a du mal à se lancer. La Grèce reste au contact (19-17) après un quart-temps, mais Gregg Popovich décide de jouer « small ball », avec une paire Barnes – Brown sous le cercle.

     

    Georgios Papagiannis se fait manger en défense, et en attaque, Ioannis Bourousis et compagnie n’arrivent pas à prendre l’ascendant. Malgré la maladresse et les choix discutables de Donovan Mitchell, Team USA commence à faire l’écart face à une équipe grecque privée de rythme, et qui ne marque que huit points dans le deuxième quart. À la pause, il y a +13 pour les Américains (38-25), qui ne laissent rien de facile à leurs adversaires.

    La cuisson à l’étouffée continue au retour des vestiaires, même si Kostas Sloukas retrouve un peu la mire. Autour de lui, c’est par contre le désert, Giannis Antetokounmpo étant toujours autant ciblé. Et quand Team USA trouve enfin du tempo pour accélérer le jeu, l’écart devient problématique (54-37) à la fin du troisième quart-temps.

    La Grèce s’offre un peu d’espoir en recollant face à des Américains qui gèrent la fin de match, Thanasis Antetokounmpo amenant de l’impact physique… quitte à faire une faute dangereuse sur Harrison Barnes parti au dunk. À moins de deux minutes, l’affaire est en tout cas pliée et Team USA reste donc invaincue (69-53). Mais l’équipe américaine n’est pas encore officiellement qualifiée pour les quarts de finale, même si ce scénario est assez improbable puisqu’il faudrait que la République tchèque batte la Grèce et surtout que Team USA perde face au Brésil de 22 points ou plus…

    Par contre, c’est tendu pour la Grèce, qui doit à tout prix s’imposer lundi d’au moins 12 points face à la République tchèque, tout en espérant que le Brésil s’incline face aux Etats-Unis, afin d’atteindre les quarts de finale.

    USATirsRebonds 
    JoueursMin2pts3ptsLFOffDefTotPdFteIntBpCtPts
    Derrick White 14:23 3/3 1/3 0/0 0 1 1 1 2 0 2 0 9
    Donovan Mitchell 27:38 2/2 2/8 0/0 0 5 5 3 0 1 3 1 10
    Joe Harris 21:22 0/1 1/3 0/0 3 5 8 3 2 0 0 0 3
    Marcus Smart 17:09 0/1 0/2 3/3 0 1 1 0 0 1 0 0 3
    Harrison Barnes 26:45 3/6 0/1 3/3 1 6 7 1 1 3 1 0 9
    Jaylen Brown 27:51 3/6 0/3 2/4 4 5 9 1 2 0 0 1 8
    Jayson Tatum                          
    Mason Plumlee 04:15 0/1 0/0 0/0 1 1 2 0 0 0 1 0 0
    Myles Turner 14:28 3/6 0/0 2/2 2 5 7 0 1 0 0 2 8
    Brook Lopez                          
    Khris Middleton 20:32 1/4 0/4 2/2 0 4 4 0 4 1 2 0 4
    Kemba Walker 25:37 2/6 3/6 2/2 1 3 4 6 4 0 1 0 15
    GREECETirsRebonds 
    JoueursMin2pts3ptsLFOffDefTotPdFteIntBpCtPts
    Giannoulis Larentzakis 06:45 0/0 0/1 0/0 0 0 0 2 0 1 0 0 0
    Nick Calathes 26:22 2/5 0/1 1/2 0 2 2 5 1 1 1 0 5
    Ioannis Bourousis 18:38 0/2 1/3 0/0 2 3 5 0 2 0 0 0 3
    Kostas Sloukas 23:04 2/6 3/6 0/0 0 3 3 1 2 0 2 0 13
    Georgios Papagiannis 08:05 0/3 0/0 0/0 0 2 2 0 2 1 1 0 0
    Georgios Printezis 24:04 2/7 0/3 2/4 0 2 2 2 0 0 0 0 6
    Kostas Papanikolaou 16:08 0/0 0/3 0/0 2 1 3 1 4 0 0 1 0
    Evangelos Mantzaris 06:22 0/0 1/1 0/0 0 0 0 0 0 0 1 0 3
    Ioannis Papapetrou 23:46 2/6 1/5 0/0 2 2 4 0 0 0 0 0 7
    Panagiotis Vasilopoulos 06:22 0/0 0/1 0/0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
    Giannis Antetokounmpo 26:43 6/9 1/2 0/2 2 11 13 0 2 2 2 1 15
    Thanasis Antetokounmpo 13:41 0/1 0/1 1/2 0 2 2 2 3 0 1 0 1

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  • Le meneur des Knicks a pris la Coupe du monde par le bon bout avec des qualités défensives intactes, et des prises de risque payantes en attaque.

     

    Arrivé sur la pointe des pieds en Equipe de France après deux saisons très moyennes avec les Knicks, Frank Ntilikina a prouvé sur les deux premiers matches que sa confiance était intacte, et qu’il n’était pas qu’un défenseur. Avec 10 pts, 2.5 rbds, 2.5 pds et 2.0 ints par match, il rentabilise parfaitement son temps de jeu, et on retiendra évidemment sa défense sur Dennis Schroder dans la victoire face à l’Allemagne, puis ses prises de risque face à la Jordanie, un adversaire certes plus modeste. 

    « Il est très bon » constate Nicolas Batum, interrogé par la FIBA. « Ce n’est pas facile quand c’est sa première compétition internationale. Face à l’Allemagne, lui et Andrew (Albicy) avaient une tâche importante en défendant sur Dennis Shroder et il a fait du très bon boulot sur lui. Contre la Jordanie, il a contrôlé le rythme. Il a mis deux shoots importants en début de match et il a mis la pression sur la défense. Il a dirigé l’équipe, il a fait circuler la balle. C’est ce qu’on lui demande et il le fait bien. »

     

    Plus agressif vers le cercle

    Alors que son avenir reste incertain aux Knicks, l’ancien strasbourgeois profite à fond de ce temps de jeu et de ses responsabilités accrues. « C’est une expérience incroyable. Je me sens vraiment chanceux de pouvoir jouer la Coupe du monde avec ce maillot. Je ne prends rien pour acquis. Je veux tout donner pour mon équipe et mon pays. » Quant à sa défense sur Schroder, ça lui rappelle forcément la NBA… « C’est une super opportunité. On est sur la plus grande scène mondiale, contre les meilleurs joueurs du monde. Dennis est un joueur très talentueux. »

    Si Ntilikina est en confiance, c’est aussi parce qu’il joue pour un coach qu’il connaît bien : Vincent Collet. Ce dernier l’avait vu rejoindre les Knicks alors qu’il n’avait que 18 ans…

    « Je pense qu’il est physiquement plus fort. Il continue de développer son physique » souligne le coach des Bleus. « Il est un peu plus explosif, et c’est bien pour lui car il peut de temps en temps attaquer le cercle. Il peut être plus agressif. Ce que je lui souhaite, c’est de gagner encore plus en confiance. Je suis heureux que face à la Jordanie, il n’ait pas hésiter à prendre le premier shoot ouvert. On a besoin de ça. »

    Batum : « Il est le futur de l’équipe »

    MVP de l’Euro U18 en décembre 2016, Ntilikina pourrait devenir un élément majeur des Bleus à l’avenir dans un tout autre style que Tony Parker, et il peut compter sur Nicolas Batum pour lui tresser des louanges. « Il est le futur de l’équipe, et c’est super pour lui. Heurtel s’est blessé, et il a fallu qu’il se mette en avant pour guider l’équipe. Il a le talent et la personnalité pour le faire ». Même son de cloche chez Evan Fournier, le leader offensif de l’équipe : « Il sait jouer, et il est vraiment, mais vraiment très bon en défense. Pour son poste, son mélange de taille et de qualités athlétiques sont au-dessus de la moyenne. Il est évidemment jeune, mais il a un potentiel immense. »

    Des qualités qui ne doivent pas déplaire à Rudy Gobert qui peut compter sur un autre très bon défenseur pour l’épauler. « C’est un joueur très, très talentueux et un excellent défenseur. Je lui prédis un avenir brillant » promet le double meilleur défenseur de la NBA.

    Maintenant, il va falloir confirmer ces prestations, surtout dans des matches couperet. « Je l’ai fait quand j’étais plus jeune, et je sais que c’est bien plus différent quand on est chez les seniors. Je suis là pour apprendre de mes coéquipiers. » conclut Ntilikina.


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  • Victoire (78-74) de l’équipe de France au bout du suspense face à une Allemagne accrocheuse. Aux côtés d’Amath M’Baye (21 points, record personnel), Evan Fournier a été précieux en fin de partie avec 26 points, 10 rebonds et 3 passes décisives.

    On s’attendait à un match compliqué pour cette entrée en matière dans cette Coupe du Monde, et on a été servis ! Les Bleus ne pouvaient pourtant pas rêver meilleure entame devant plus de 12 000 spectateurs pour affronter l’Allemagne, l’autre candidat principal à la première place du groupe G. 

    14-0 pour débuter

    La France donne en effet le ton d’entrée avec Andrew Albicy et Amath M’Baye pour épauler le trio NBA Fournier-Batum-Gobert. Le cinq majeur domine l’Allemagne des deux côtés du parquet durant le premier quart-temps. La défense est au point puisque les Allemands vivent dix minutes cauchemardesques, à 1/17 au tir ! En attaque, c’est Amath M’Baye qui montre la voie avec 7 des 11 premiers points français. Dès son entrée en jeu, Frank Ntilikina sanctionne une position ouverte à 3-points, portant la marque à 14-0 !

    Malgré cette entame parfaite, les Tricolores ne comptent que 12 longueurs d’avance à l’entame du deuxième acte. Poussée par le public chinois alors que l’écart monte jusqu’à +15 sur un nouveau dunk de Vincent Poirier (21-6), l’Allemagne parvient à répondre en collant un 11-0 marqué par les inspirations de Dennis Schröder sur jeu rapide, dont profitent Johannes Voigtmann à trois reprises et Ismet Akpinar. Le score affiche 21-17 et tout est à refaire.

    L’Allemagne n’a jamais lâché

    Heureusement, la France retrouve du rythme en attaque avant la pause afin de minimiser ses 10 balles perdues. Le retour du cinq majeur fait son œuvre et après un nouveau passage positif d’Amath M’Baye (13 points à la pause), c’est Evan Fournier qui finit fort avec un 3-points en tête de raquette, une bonne défense face à Maodo Lô et un 2+1 acrobatique, toujours face à l’arrière du Bayern Munich. Avec un 12-0 pour finir la première mi-temps, les troupes de Vincent Collet rentrent au vestiaire avec 16 longueurs d’avance au score (36-20). Jusqu’ici, tout va bien.

    Malheureusement, le scénario se répète au retour des vestiaires. Le duo Fournier-M’Baye continue de briller et offre alors 24 points d’avance aux siens (52-28). Mais l’Allemagne se reprend grâce à une belle série à 3-points. Johannes Voigtmann et Robin Benzing alignent deux paniers à 3-points chacun avant que Dennis Schröder ne monte en température à son tour, ramenant l’Allemagne sous la barre des 10 points d’écart à 10 minutes de la fin (59-50).

    Evan Fournier impérial

    Sur un alley-oop entre Dennis Schröder et Daniel Theis avec la faute de Vincent Poirier, les Allemands reviennent à deux possessions dès la première action du quatrième quart-temps (59-53). La pression est sur le point de changer de camp alors que les Français sont de plus en plus crispés. C’est finalement Evan Fournier qui permet aux Bleus de se relancer avec trois paniers de suite, dont un 3-points, pour redonner de l’air au camp tricolore (68-55).

    Les Allemands s’accrochent mais butent à plusieurs reprises sur la défense de fer d’Andrew Albicy et Rudy Gobert. Le pivot du Jazz croit terminer le boulot à quatre minutes de la fin d’un dunk rageur sur un service de Nicolas Batum (70-60). Le 3-points de Johannes Voigtmann et le panier à l’intérieur de Dennis Schröder en fin de partie n’y changeront rien, Rudy Gobert assurant l’écart d’un 2+1 en finesse alors que l’Allemagne était revenue à -3 (74-68).

    Après un ultime raté de Johannes Voigtmann de loin, c’est Evan Fournier qui fait à nouveau parler son sang-froid d’un tir ligne de fond sur un pied puis sur deux lancer-francs cruciaux en toute fin de match qui valident définitivement le succès tricolore (78-74). Prochain rendez-vous pour les Bleus ce mardi, face à la Jordanie.

     


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