• Alors que les Lakers ne feront pas les playoffs, LeBron James doit-être mis au repos ?

    La blessure aux adducteurs de LeBron James, qui l’a écarté des terrains plus d’un mois entre fin décembre et fin janvier, est-elle totalement guérie ? Peut-être pas, car le King vient de rater deux des trois derniers matchs pour ce motif. 

    À moins qu’il ne s’agisse pour les Lakers de l’économiser, et de ne pas prendre de risque, dans cette fin de saison sans enjeu…

    Peut-être aussi que c’est une combinaison des deux, le King étant revenu malgré la blessure pour tenter d’arracher les playoffs, alors qu’il ne sert désormais plus à rien de forcer dessus vu que l’objectif s’est évanoui. Du coup, beaucoup se demandent si Los Angeles n’a pas intérêt à tout simplement mettre le quadruple MVP à l’arrêt jusqu’à la saison prochaine.

    « Nous sommes une bien meilleure équipe quand il est sur le terrain », répond simplement Luke Walton, avant la rencontre face aux Bucks. « Donc je m’attends à le revoir sur le terrain ».

    D’après le coach, il n’y a d’ailleurs eu aucune discussion avec LeBron James sur ce scénario et Los Angeles devrait donc finir la saison en limitant simplement le temps de jeu de son ailier. Et en lui offrant du repos lorsque ses adducteurs sifflent.

    LEBRON JAMESPourcentageRebonds 
    SaisonEquipeMJMinTirs3ptsLFOffDefTotPdFteIntBpCtPts
    2003-04 CLE 79 40 41.7 29.0 75.4 1.3 4.2 5.5 5.9 1.9 1.7 3.5 0.7 20.9
    2004-05 CLE 80 42 47.2 35.1 75.0 1.4 6.0 7.4 7.2 1.8 2.2 3.3 0.7 27.2
    2005-06 CLE 79 43 48.0 33.5 73.8 1.0 6.1 7.0 6.6 2.3 1.6 3.3 0.8 31.4
    2006-07 CLE 78 41 47.6 31.9 69.8 1.1 5.7 6.7 6.0 2.2 1.6 3.2 0.7 27.3
    2007-08 CLE 75 40 48.4 31.5 71.2 1.8 6.1 7.9 7.2 2.2 1.8 3.4 1.1 30.0
    2008-09★ CLE 81 38 48.9 34.4 78.0 1.3 6.3 7.6 7.3 1.7 1.7 3.0 1.2 28.4
    2009-10★ CLE 76 39 50.3 33.3 76.7 0.9 6.4 7.3 8.6 1.6 1.6 3.4 1.0 29.7
    2010-11 MIA 79 39 51.1 33.0 75.9 1.0 6.5 7.5 7.0 2.1 1.6 3.6 0.6 26.7
    2011-12★ MIA 62 38 53.1 36.2 77.1 1.5 6.4 7.9 6.2 1.6 1.9 3.4 0.8 27.2
    2012-13★ MIA 76 38 56.5 40.6 75.2 1.3 6.8 8.0 7.3 1.5 1.7 3.0 0.9 26.8
    2013-14 MIA 77 38 56.7 37.9 75.0 1.1 5.9 6.9 6.3 1.6 1.6 3.5 0.3 27.1
    2014-15 CLE 69 36 48.8 35.4 71.0 0.7 5.3 6.0 7.4 2.0 1.6 3.9 0.7 25.3
    2015-16 CLE 76 36 52.0 30.9 73.1 1.5 6.0 7.4 6.8 1.9 1.4 3.3 0.6 25.3
    2016-17 CLE 74 38 54.8 36.3 67.4 1.3 7.3 8.6 8.7 1.8 1.2 4.1 0.6 26.4
    2017-18 CLE 82 37 54.2 36.7 73.1 1.2 7.5 8.7 9.1 1.7 1.4 4.2 0.9 27.5
    2018-19 LAL 51 35 51.4 33.9 66.4 1.0 7.5 8.5 8.0 1.7 1.3 3.5 0.6 27.5
    Total   1194 39 50.4 34.3 73.6 1.2 6.2 7.4 7.2 1.8 1.6 3.5 0.8 27.2

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  • Pilier des Spurs, l’intérieur All-Star s’est expliqué avec Damian Lillard et il n’exclut pas de finir sa carrière aux Blazers.

    A l’instar de Kyrie Irving et de LeBron James, le tandem Lillard-Aldridge a aussi traversé quelques turbulences avec des problèmes d’égos entre un joueur d’expérience et un petit jeune aux dents longues. En 2015, c’est la rupture et Aldridge préfère rejoindre les Spurs où l’attend un contrat de 84 millions sur quatre ans. 

    « Je ne savais pas ce qu’il avait en tête mais je savais au fond de moi que je n’avais rien à lui reprocher » se souvient Lillard dans The Athletic. « Lui non plus vis à vis de moi, mais il pensait que je lui en voulais. »

    Même discours chez Aldridge : « Lui et moi avons laissé des gens nous prendre la tête, et s’immiscer entre nous. »

    Jamal Crawford joue les entremetteurs

    En clair, il y avait un gros malentendu et un manque de communication, et c’est Jamal Crawford qui s’est occupé de rabibocher ses deux anciens coéquipiers au point qu’ils pourraient finalement se retrouver… à Portland !

    « On a bien discuté. J’ai eu le sentiment qu’il disait la vérité » se souvient Lillard lorsque lui et Aldridge ont finalement réussi à briser la glace. « J’ai donné ma version et au final, j’étais prêt à lui dire : « OK, tu veux revenir ? » C’est ce que j’avais en tête : « Tu es prêt à revenir ? Pourquoi pas, mon frère ? »

    Et Aldridge, qui sera free agent en juillet, est effectivement prêt à retrouver Portland… « Il y a une raison à tout » explique-t-il à propos de son choix de partir à San Antonio. « Damian s’est épanoui dans son rôle, et je continue de lui dire que je vais revenir et finir ma carrière ici. C’est quelque chose dont on a parlé : rejouer ensemble. »

    Lillard confirme qu’ils sont redevenus inséparables, et le retour d’Aldridge à Portland pourrait transformer Portland en candidat au titre. « On était plus liés que n’importe qui d’autre au All-Star Game » conclut Lillard. « Pendant tout le week-end, on a échangé de manière vraiment sincère. C’était cool pour nous. »

    Ce sera un peu moins cool pour les Spurs qui pourraient donc perdre Aldridge…


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  • L’intérieur des Cavaliers estime qu’en manquant les playoffs, LeBron James va pleinement profiter du long break pour recharger les batteries et revenir encore plus fort.

    C’est peut-être la seule bonne nouvelle pour LeBron James, à l’issue de cette première saison à Los Angeles ratée et décevante : il va pouvoir se reposer pendant presque six mois.

    Une première pour lui depuis la saison 2004-2005 et surtout après huit saisons de suite à disputer les Finals jusqu’à mi-juin. Pour son ancien coéquipier, Kevin Love, ces longues vacances vont avoir des effets bénéfiques sur le triple champion. 

    « Il est tellement fort physiquement et mentalement, mais avoir un tel break, pouvoir réévaluer les choses et revenir vraiment, vraiment motivé, ça va lui faire beaucoup de bien », estime le champion 2016. « Avec un LeBron surmotivé, tout peut arriver. Il n’a pas eu cinq ou six mois depuis 14 ans, non ? Ça ne peut que lui faire du bien, à lui et à l’équipe, de revenir frais. »

    LeBron James a 34 ans et même si manquer les playoffs est un échec, les semaines de break seront précieuses pour sa fin de carrière. Surtout après avoir connu une blessure qui l’a tenu éloigné des terrains plusieurs semaines.

    Du repos et une envie de se venger d’une saison très moyenne vont alimenter le LeBron James version 2019-2020.

    « On m’a demandé récemment à quoi cela allait ressembler pour lui, d’avoir une saison manquée, et j’ai répondu que je ne savais pas mais s’il y a bien un joueur qui n’a pas besoin de munition ou d’inspiration, c’est LeBron », poursuit d’ailleurs Kevin Love. « C’est un des plus grands compétiteurs que j’ai connus. Il vit, respire, mange basket. Donc j’imagine que manquer les playoffs, ça doit être dur pour lui. »

    Larry Drew va dans le sens de son intérieur.

    « Je pense que ça va le motiver encore plus », annonce le coach. « Ce sera un moteur encore plus important. C’est le style de joueur qu’il est. Il est porté par la motivation. »

     

    LEBRON JAMESPourcentageRebonds 
    SaisonEquipeMJMinTirs3ptsLFOffDefTotPdFteIntBpCtPts
    2003-04 CLE 79 40 41.7 29.0 75.4 1.3 4.2 5.5 5.9 1.9 1.7 3.5 0.7 20.9
    2004-05 CLE 80 42 47.2 35.1 75.0 1.4 6.0 7.4 7.2 1.8 2.2 3.3 0.7 27.2
    2005-06 CLE 79 43 48.0 33.5 73.8 1.0 6.1 7.0 6.6 2.3 1.6 3.3 0.8 31.4
    2006-07 CLE 78 41 47.6 31.9 69.8 1.1 5.7 6.7 6.0 2.2 1.6 3.2 0.7 27.3
    2007-08 CLE 75 40 48.4 31.5 71.2 1.8 6.1 7.9 7.2 2.2 1.8 3.4 1.1 30.0
    2008-09★ CLE 81 38 48.9 34.4 78.0 1.3 6.3 7.6 7.3 1.7 1.7 3.0 1.2 28.4
    2009-10★ CLE 76 39 50.3 33.3 76.7 0.9 6.4 7.3 8.6 1.6 1.6 3.4 1.0 29.7
    2010-11 MIA 79 39 51.1 33.0 75.9 1.0 6.5 7.5 7.0 2.1 1.6 3.6 0.6 26.7
    2011-12★ MIA 62 38 53.1 36.2 77.1 1.5 6.4 7.9 6.2 1.6 1.9 3.4 0.8 27.2
    2012-13★ MIA 76 38 56.5 40.6 75.2 1.3 6.8 8.0 7.3 1.5 1.7 3.0 0.9 26.8
    2013-14 MIA 77 38 56.7 37.9 75.0 1.1 5.9 6.9 6.3 1.6 1.6 3.5 0.3 27.1
    2014-15 CLE 69 36 48.8 35.4 71.0 0.7 5.3 6.0 7.4 2.0 1.6 3.9 0.7 25.3
    2015-16 CLE 76 36 52.0 30.9 73.1 1.5 6.0 7.4 6.8 1.9 1.4 3.3 0.6 25.3
    2016-17 CLE 74 38 54.8 36.3 67.4 1.3 7.3 8.6 8.7 1.8 1.2 4.1 0.6 26.4
    2017-18 CLE 82 37 54.2 36.7 73.1 1.2 7.5 8.7 9.1 1.7 1.4 4.2 0.9 27.5
    2018-19 LAL 48 35 51.3 34.6 65.8 1.0 7.6 8.7 8.1 1.7 1.4 3.4 0.6 27.2
    Total   1190 39 50.4 34.4 73.6 1.2 6.2 7.4 7.2 1.8 1.6 3.5 0.8 27.2

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  • C’est l’histoire d’un comeback que plus personne n’imaginait ! À 34 ans, et après des années galères aux Knicks, Joakim Noah retrouve les terrains, le sourire mais aussi la joie d’une « standing ovation ».

    C’était cette nuit face à Jazz de Rudy Gobert, son successeur comme meilleur défenseur de la NBA, mais aussi dans la raquette de l’Equipe de France il y a quelques années. 

    Il y avait donc un vrai duel et Joakim Noah, épaulé de Jonas Valanciunas, avait une mission : limiter au maximum l’influence de Rudy Gobert dans la peinture. Mission réussie : 9 points et 7 rebonds pour le pivot du Jazz, auteur d’un gros premier quart-temps avant de s’éteindre malgré un festival de contres.

    7 points, 8 rebonds, 4 passes et 2 contres en 21 minutes

    Mais pour que la soirée soit parfaite, il fallait bien sûr la victoire, et une action marquante. Ça aurait pu être ce tir à cinq mètres en 3e quart-temps pour donner 10 points d’avance. Sur le coup, Joakim Noah a même ressorti ses « guns », comme à la plus belle époque de Chicago. Finalement, ce sera ce dunk-lay up sur Rudy Gobert pour valider la victoire des Grizzlies.

    Il reste alors une poignée de secondes. J.B. Bickerstaff se dit que c’est le moment de rappeler le pivot pour lui offrir la plus belle des sorties. Jonas Valanciunas lui tape dans la main. Joakim Noah vient chambrer son coach, et toute la salle se lève pour l’ovationner. Sur le banc, il y a son pote Chandler Parsons. Lui aussi était devenu un paria, et leur joie retrouvée est le symbole de ces Grizzlies « new look », vainqueurs face aux Lakers, aux Blazers et donc au Jazz depuis le All-Star Game.

    Quelle belle revanche !

     


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