Ravis d’assister aux premiers pas de DeMarcus Cousins avec la tunique des Pelicans, les supporters de la Nouvelle-Orléans ont vite été ramenés sur terre par des Rockets en mode rouleau compresseur qui ont converti 20 de leurs 51 tentatives à 3-points, dont sept pour le seul Lou Williams ! Le transfuge des Lakers termine meilleur marqueur de son équipe avec 27 points, autant qu’un DMC dont il gâche la première en réussissant la sienne à merveille.

L’ancien King termine pourtant à un contre du  » 5×5 « … Anthony Davis compile 29 points à ses côtés, mais les deux hommes se sont parfois marchés sur les pieds et il faudra sûrement un peu de temps à Alvin Gentry pour trouver la bonne formule puisqu’à l’arrivée, les Pelicans en prennent 30 dans les gencives !

Le yoyo finit par lâcher pour New Orleans

Il faut 33 secondes à DeMarcus Cousins pour inscrire son premier panier sous ses nouvelles couleurs, devant un public aux anges. Des encouragements qui contrastent avec les huées réservées à Eric Gordon à chaque fois que ce dernier touche le ballon, traitement de faveur auquel échappe Ryan Anderson, l’autre ancien de la maison. Le match est brouillon et tarde à se trouver un leader convaincant, Houston jouant finalement ce rôle en fin de période grâce à l’autre « débutant » de la soirée, Lou Williams : le transfuge des Lakers marque deux tirs primés difficile coup sur coup dans le corner, malgré la présence de son défenseur devant son nez. De quoi creuser un premier écart, vite annulé par l’autre petit nouveau du soir, Omri Casspi, qui limite la casse avec un 3-points puis un dunk en contre-attaque. Boogie montre en fin de période qu’il sait défendre en refusant l’accès au panier à James Harden puis Eric Gordon (30-28).

Mais quand Houston accélère, il n’y a rien à faire : les Rockets enchaînent un 7-0 en début de deuxième période. Cousins tente de jouer les pompiers mais Eric Gordon par deux fois, puis Lou Williams, enfonce le clou derrière l’arc (46-35). NO parvient à son tour à enchaîner un 9-0 pour relancer la partie… avant d’encaisser un 20-6 dans les 4 dernières minutes de la première mi-temps, battu dans la peinture par Montrezl Harrell et derrière l’arc par Ryan Anderson, avec 6 points pour chacun des deux hommes (66-50).

Les Pelicans le bec sous l’eau

Sans réaction immédiate des Pelicans, la soirée peut vite tourner au cauchemar. Malheureusement, après 2 minutes dans ce deuxième acte, c’est Trevor Ariza qui sale l’addition de loin et force Alvin Gentry à prendre un temps-mort. Frustré par la physionomie de ce match qui partait pourtant sur de bonne bases, DeMarcus Cousins commence à se chauffer avec Nene, mais le Brésilien assure en attaque avec deux paniers pour maintenir la pression et faire grimper l’écart à +25 (79-54). Jrue Holiday balance des saucissons à Anthony Davis et ce sont déjà 17 balles perdues pour le locaux, dont Clint Capela et Lou Williams se font un plaisir de profiter. L’écart monte à +33 sur un 3-points en transition de Trevor Ariza et Houston en est à 100 points après trois périodes (100-67)…

Les anciens Kings relancent la machine avec un 9-2 pour entamer la dernière, mais New Orleans part de très, très loin et le temps passe très, très vite dans ces cas-là (102-78). DMC soigne ses stats, mais Lou Williams aussi, enchainant les tirs primés, pour mettre définitivement Houston à l’abri. Le second remporte donc le duel des « débutants » sur le premier, qui pourra se rattraper en back-to-back à Dallas puis OKC. Les Texans recevront eux les Wolves demain pour tenter d’enchaîner.

On se pose de nouveau la question : quand Isaiah Thomas va-t-il donc s’arrêter ? Menés toute la rencontre, les Celtics ont refait un retard de 17 points en troisième quart pour repasser devant dans le money time avant d’arracher la victoire dans la dernière minute grâce à leur monstrueux meneur de jeu, auteur de 19 de ses 44 points dans la dernière période ! Kyle Lowry a bien résisté (32 points) mais a fini par céder face à son homologue, porté par un TD Garden hystérique (109-104). IT offre au passage une belle chance à son entraîneur de coacher la sélection de la conférence Est au All-Star Game : une victoire sur les deux prochains matchs lui suffit à valider son ticket. 

16 points dans le premier quart pour Thomas

Toronto, qui a gagné cinq des six dernières confrontations entre les deux équipes, rentre tout de suite dans le vif du sujet en marquant les 7 premiers points de la rencontre pour un écart que les visiteurs vont préserver après une première moitié de période bien maîtrisée (13-6). Brad Stevens rappelle ses hommes pour une mise au point mais seul Isaiah Thomas se démène pour tenter de garder son équipe dans le match… et ça suffit : habitué du money time, le meneur All-Star inscrit 16 points dans le premier quart pour faire recoller sa franchise à 30-28 sur un énorme panier à 9 mètres in extremis !

Boston vient d’enchainer une demi-douzaine de tir primés mais sans ces banderilles et son meneur de jeu, les C’s vont rapidement se faire distancer de nouveau avec un 15-4 en 5 minutes conclut par un gros 3-points du bon Kyle Lowry (45-32). Et quand l’ancien de Toronto Amir Johnson marque de loin, l’ex-celte Jared Sullinger lui répond pour maintenir l’écart. Norman Powell, DeMarre Carroll et Lucas Nogueira contrôle les assauts d’une attaque ravivée par le retour d’Isaiah Thomas et leur équipe bascule logiquement en tête à la pause 62-51.

L’IT Time a encore sonné !

Une entracte qui ne réveille pas les hommes en blanc et vert, qui ne parviennent toujours pas à enchaîner deux phases offensives intéressantes de suite. De l’autre côté, Kyle Lowry enfile les layups compliqués dans le traffic pour sérieusement creuser le fossé entre les deux franchises (72-55). Boston décide alors de resserrer clairement sa défense et enchaîne plusieurs stops afin de relancer la machine, pour un résultats plutôt concluant : les joueurs du Massachusetts tournent de nouveau autour de la barre des 10 points de retard avec un généreux et précieux Smart (77-67). L’ancien de la maison, Jared Sullinger a beau jouer les rabats joie avec déjà 14 points à 5/6, le Garden s’enflamme sur les tirs lointains de Jerebko et Rozier, Boston n’étant plus qu’à -8 en fin de période (85-77).

Les actions cafouilleuses se multiplient en début de quatrième quart-temps pour le plus grand bonheur d’une salle désormais chauffée à blanc. Et si le scoring board reste figée à 89-82, la température monte encore d’un cran quand Jaylen Brown vient demander des comptes à Kyle Lowry sur une faute dangereuse en contre-attaque, et que Marcus Smart en profite pour haranguer la foule. Le rookie enchaine un dunk rageur, Lowry lui répond de loin, mais Boston finit par revenir à une possession sur un 3-points de l’inévitable IT (94-91). Le meneur enchaîne deux nouveaux paniers de rang pour repasser devant dans une ambiance complètement folle !

Al Horford prend le relais derrière l’arc mais Kyle Lowry l’imite pour faire repasser Toronto devant… avant de rater deux lancers ! C’est évidement IT qui redonne l’avantage aux C’s à 48 secondes du terme sur un nouveau tir primé qui lui fait atteindre les 40 unités (103-101). Et quand Crowder rate le tir pour enfoncer le clou, Marcus Smart prend le rebond et arrache un entre-deux qu’il remporte sur Norman Powell. IT marque ses lancers pour donner deux possessions d’avance aux siens et valide la victoire des C’s, la cinquième de rang, tandis que Toronto encaisse une septième défaite en neuf sorties.

Après deux défaites contre les Pelicans et les Mavs, San Antonio a retrouvé le chemin de la gagne face au Thunder derrière les 36 points de Kawhi Leonard et 25 pts de LaMarcus Aldridge (108-94). À -18 à l’entame de la deuxième mi-temps, OKC a réussi à reprendre l’avantage grâce au talent de Russell Westbrook (27 points, 14 passes, 6 rebonds), avant de s’écrouler en fin de match. C’est le quinzième match à 30 points ou plus pour Leonard, plus grand total d’un Spur depuis les seize de Tim Duncan lors de la saison 2002-2003. Et il reste encore 34 matchs à jouer… 

San Antonio prêt au combat

Surpris par Dallas lors de leur dernière sortie, les Spurs entament le match avec sérieux. Leur défense limite OKC à 26% aux tirs et provoque huit pertes de balle. La donne se corse encore plus pour le Thunder qui encaisse un 11-0 dès la sortie de Russell Westbrook, et se retrouve à -16 au début du deuxième quart temps (33-17).Si leur avance explique à elle seule la domination des Texans, leur niveau de jeu offensif est loin d’être exceptionnel.

Ils ne marquent qu’un seul panier lors des six premières minutes de la deuxième période, enchainant les décisions peu inspirées. Heureusement pour eux, OKC continue à faire du sur place, et l’écart reste inchangé. Il faut attendre le réveil du duo Westbrook – Adams pour voir l’AT&T Center s’inquiéter. Un 17-5 ramène le Thunder à -8, et seuls les onze points de Kawhi Leonard permettent aux Spurs de stopper la remontée de leur adversaire (52-42).

Westbrook flambe, Leonard lui répond

Au retour des vestiaires, les hommes de Gregg Popovich reprennent le large grâce au poignet de LaMarcus Aldridge (64-46). Le renouveau est pourtant de courte durée. Russell Westbrook passe à la vitesse supérieure avec 14 points dans le troisième quart temps et profite des difficultés de San Antonio pour complètement inverser la tendance. Grâce à son activité, OKC inflige un 25-4 aux Spurs pour passer devant (71-68) ! Le scénario de la défaite contre Dallas est en train de se reproduire.

Sonné, San Antonio parvient tout de même à sortir la tête de l’eau grâce à un gros tir à 3-points de Patty Mills et vire même en tête avant le dernier quart temps (79-75). Alors que Westbrook prend quelques minutes pour souffler, les Spurs en profitent pour tuer le match. Leur avance passe à nouveau la barre des dix points avant le show Kawhi Leonard.

Le meilleur défenseur de la NBA s’amuse d’abord avec Victor Oladipo avant de finir « à la Jordan », puis vient déposer un dunk main gauche sur la truffe de Steven Adams. À quatre minutes de la fin du match, les Spurs comptent désormais 20 points d’avance. Game over.